Retour sur la journée du vendredi 16 juin, second jour de ce Hellfest 2023

Retour sur la journée du vendredi 16 juin, second jour de ce Hellfest 2023

28 juillet 2023 0 Par Céline Leclere

Hellfest vendredi 16 juin, après une courte nuit, la seconde journée commence !

Nothing More

Silmarils

Skid Row

Motionless In White

Après quelques interviews, une journée full mainstage s’annonce avec Motionless In White. Le groupe nous présente une setlist quasi identique à celle de sa précédente date à l’Accor Hotel Arena. Lors de la première partie de Bring Me The Horizon, où le groupe avait joué quelques bangers. On avait eu droit nottament à « Cyberhex », « Voices », « Reincarnate », « Eternally Yours », etc… Même si on regrettera l’absence des titres « Necessary Evil » et « Rats ». Chris Motionless perdra à plusieurs reprises l’un de ses bouchons d’oreilles, mais cela ne lui causera pas une seule fausse note, chapeau l’artiste !

Alter Bridge

Papa Roach

S’ensuit Papa Roach, un concert particulièrement violent. Plusieurs personnes se feront évacuer à la suite de blessures ou de malaises. (je pense notamment au Monsieur inconscient qui avait la lèvre ouverte). Ce qui forcera Jacoby Shaddix à prendre la parole pour demander au public de reculer pour éviter que ceux au premier rang se fassent écraser contre la crash barrière. Il reprendra le micro quelques chansons plus tard pour demander des nouvelles de ceux qui ont été évacués.

La situation précédemment décrite ne laisse donc aucun suspens quant à la qualité de leur prestation. Les titres les plus iconiques ayant été joués (« Kill The Noise », « Help », « Scars », « Between Angels and Insects ») avec une clôture sur « Last Resort ». On regrettera seulement l’absence du titre « Where Did The Angels Go ». Quelques covers ont également été joués, notamment « Firestarter » de The Prodigy et « Still D.R.E. » de Dr. Dre. Ce pour le plus grand bonheur du public face à un retour à la fin des années 90’s. Un featuring sera également fait avec Rook, le batteur de Machine Gun Kelly, pour la chanson « Born for Greatness » face à un public enjoué.

À propos du live de Machine Gun Kelly

Par soucis de curiosité (comme la majorité des festivaliers présents), nous avons assisté au concert donné par Machine Gun Kelly sur la Mainstage 2. À part quelques irréductibles fans présents sur site et quelques festivaliers conquis, l’ambiance avait du mal à prendre face à un artiste qui essayait tant bien que mal à lancer des « moves ». Que ce soit pour les« Jump » ou monter sur les épaules de son voisin. Seules trois personnes se sont prêtées au jeu.

Pourtant, sa prestation était loin d’être nulle : la musique restait plutôt « soft » (on se rapprochait pas mal du garage rock/punk/emo), mais elle était bonne, les artistes bougeaient pas mal sur scène, etc. ; mais la communication avec le public était maladroite

« Ça ne vous emmerde pas qu’on écorche le mot « merci » ? Parce que moi, ça m’emmerde, donc je ne vais pas le dire » – « Depuis que je suis arrivée en France, je mange beaucoup de frites et j’ai réalisé qu’on appelait ça des « french fries » en anglais, donc c’est peut-être pour ça, mais on m’en donne beaucoup trop, enfin bref » – « Je sais que je parle mal français et qu’on ne parle pas la même langue, mais laissez-moi vous dire que ce soir, je vous comprends, je suis bourré donc… ».

MGK

Un show mal préparé ?

À tel point que l’ambiance est devenue louche avec MGK qui fume un joint sur scène durant deux chansons, des changements de plateau beaucoup trop longs entre chaque titres. De surcroît, mal fait dans la précipitation, à tel point que son micro sera mal placé et qu’il sera obligé de le retourner avant de commencer à chanter. Ça ou encore le fait qu’il soit complètement perdu avec sa guitare acoustique. (il cherche ses accords). Pareil avec sa tablette électronique qu’il mettra un certain temps à faire fonctionner, donnant l’impression d’un show mal préparé. (ou d’un artiste enseveli par le stress face à un public réticent). Allant même jusqu’à provoquer certains encouragements et/ou certaines huées parmi le public.

La fin du show était également bâclée : un clip d’un de ses titres de rap était diffusé sur les écrans après un simple « thank you » de la part de MGK, tout le public ayant interprété cela comme un simple « break » alors qu’il s’agissait de la fin de sa prestation, jugée comme inappropriée par une grande majorité du public présent ce soir-là, Machine Gun Kelly semblant avoir abdiqué et « rage quit », déçu de sa prestation face à un public exigeant et insensible en grande partie. Cependant, on appréciera une prestation énergique et loin d’être dégueu musicalement parlant (MGK était un peu l’alien du Hellfest cette année, mais cela ne veut pas dire qu’il ne sait ni jouer, ni chanter). Et on appréciera la présence de quelques titres rappés.

Triggerfinger

Rancid

S’ensuit la prestation très attendue de Mötley Crüe, un groupe kitsch qui demandera à voir des bières et des nichons, clôturant sa prestation avec le très connu « Kickstart My Heart ». Une ambiance bon enfant, des titres culte, de la bonne musique… Une soirée chill face aux légendes du glam metal américain.

Sum 41

La soirée se termine face à Sum 41 qui a récemment annoncé la fin des tournées pour le groupe après une ultime traversée européenne fin 2024. Ce qui incite le monde à se déplacer pour les voir sur scène ce soir-là malgré la prestation de As I Lay Dying sur l’Altar.

Ils ouvrent la soirée avec les très connus « Motivation » et « The Hell Song » face à une foule en délire. Leurs titres les plus connus et les plus anciens seront joués, tels que « We’re All To Blame », « No Reason », « In Too Deep », « Fat Lip », « Walking Disaster » au plus grand bonheur du public et face à ce qu’on pourrait attendre d’une setlist de festival, en clôturant sur « Still Waiting ». Il y a aussi eu quelques reprises, notamment « Another Brick In The Wall » de Pink Floyd et « We Will Rock You » de Queen. Une réussite pour l’une de leurs dernières dates en festival.

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