DRUIDS OF THE GUÉ CHARETTE

« Talking To The Moon »

Bien le bonjour à tous et à toutes ! C’est Doc’ Rock, première Chronique sur WARM ! Comment allez-vous ? Vous avez passé (ou vous passez) un bel été ?
C’est sûr qu’avec 30°C en moyenne, avec un masque sur le pif, pas un seul satané festival depuis Mars à se mettre sous la dent, le temps peut paraître longuet. Bon mis à part la fête de la Saucisse de Morteau, le Festival du mouchoir de Cholet, ou la Cucaracha historique du Puy du Fou, qui a le pouvoir (une inspiration divine qui sait) de rassembler 9000 personnes via dérogation, comme on dit : « Deux salles, deux ambiances », décidément la France est un pays de contradiction.

Sur ce côté-là, il faut avouer qu’en écoutant l’album sus-nommé « Talking To The Moon » du sympathique groupe DRUIDS OF THE GUÉ CHARETTE (disponible depuis le 15 Juin dernier, allez checker leur page Facebook, les réseaux sociaux tout ça), un sentiment de Fraîcheur m’a envahi, avec cette chaleur, imaginez ma joie !
Car bon, en ce moment, le Rock, le Metal, une bonne majorité ne se foule pas niveau créativité, exemple, un groupe américain mets un pet d’electro ou de chant auto-tuné, avec la chance que ça rende bien, et vas y que tout le monde crie au génie, et commence à faire pareil..
Sheep Syndrom ou manque de créativité, c’est là un autre débat, auquel je répondrai dans un « billet d’humeur » !

Pour en revenir à la musique, « Talking To The Moon » est juste une quintessence de rock, de folk, de post-rock, bref ce qui se fait de mieux actuellement ! Oui j’insiste sur ce dernier terme. L’album ouvre sur « I’m not a Bad Boy », avec ce petit riff de basse bien senti, bien envoûtant, pour délivrer un son rock psyché avec une petite couleur rappelant « The Doors » sans tomber néanmoins dans l’abus, donnant un rendu de bonne facture comme « opening track ».

Point trop n’en faut, on virevolte ensuite sur un registre plus « punk/post-punk » avec la piste éponyme « Talking to the moon » et « Parasites », qui apporte une touche d’énergie, de violence musicale à un début d’album hypnotique.

Les pistes « Bury Your Dead » et « It’s Allright to fail sometimes » sont du même acabit, donc je n’en décrirai pas plus pour vous faire, ainsi, votre propre opinion.

« Gods & Dolls » est la chanson qui m’a le plus parlé, non pas parce qu’elle est différente des autres, mais parce qu’elle arpente un chemin plus introspectif à mon sens. Peut-être que je réagis à cela en fonction de notre époque actuelle, mais c’est clairement digne d’être un OST (Original SoundTrack / Bande Originale) d’un film « Road Movie », ça c’est clair, net et expéditif.

Pour ne pas trop vous en dévoiler, je vais volontairement tronquer mes appréciations des pistes « The Curse », « Fading Away », « Heartbeat » et « Every Color but the Black », car trop en dire c’est vous faire rater l’opportunité, la chance de découvrir, être subjugué par ce combo made in Brocéliande, qui en a dans le buffet, ou le menhir tout dépends votre préférence.

Ce disque se termine par « Faking Emotions is easy », mais après plusieurs écoutes, ce qui est sûr, c’est que le groupe ne fait pas semblant. Pas de feintes, pas de fioritures, de manières. Ça se livre à 100%, ça donne un dernier souffle, pour finir sur un arrêt brutal et soudain, qui peut étonner à ula première écoute, certes, mais qui clôture une aventure, un périple musical digne de grands artistes du genre.

En conclusion, car oui, il faut conclure au bout d’un moment, procurez-vous cet album, écoutez-le, si vous n’avez pas de fonds, demandez à votre pote de vous le passer, comme le dirait une célèbre pub de pare-brise : « Une occasion comme celle-là, faut pas la rater ! », cela n’a jamais été aussi vrai.

DRUIDS OF THE GUÉ CHARETTE, c’est la Potion magique musicale qui monte des pieds à la tête !

SORTIE : 15/06/2020

LABEL : Beast Records

3 TITRES PHARES :

• « I’m not a Bad Boy »
• « Gods & Dolls »
• « Faking Emotions is easy »

REMERCIEMENTS : Agence Singularités, Druids of The Gué Charette