5ème Edition du Festival 666 jour 3 – Torride !!!
23 septembre 2024 0 Par IsisFestival 666 jour 3 – J’ai la chance pour ce 3ᵉ jour de reprendre la plume avec ma nouvelle binôme Ondine DardEvil.
PITFLOOR
Le bordel !!!
Issu des entrailles de la scène hardcore parisienne, Pitfloor incarne un véritable renouveau explosif dans l’univers du metal punk hardcore moderne. Formé des anciens membres de Danforth et Doppelganger, ce collectif n’est clairement pas novice. Leur retour sur scène avec un projet musical affûté comme une lame est une démonstration de force. À la croisée des influences de Fever 333, Rise of the Northstar, et Tagada Jones, Pitfloor frappe avec un son brut, intense et irrésistible, qui ne laisse personne indemne.
Le concert commence tôt. Trop tôt, peut-être, sous une chaleur accablante qui ne semblait pas idéale pour un show hardcore. Pourtant, le public ne se fait pas attendre. Étonnamment, les fans affluent rapidement, comme attirés par l’énergie qui se prépare à déferler.
Dès les premières notes, le ton est donné : c’est explosif. Le groupe entre sur scène avec la puissance d’un bulldozer, balayant tout sur son passage. Très vite, Pitfloor demande à plusieurs reprises que le public soit arrosé, une nécessité vu l’atmosphère surchauffée qui règne dans la salle. L’ambiance monte en température, et il ne s’agit pas seulement de la météo.
Sur scène, le chanteur est bien plus qu’un simple frontman : c’est une véritable pile électrique. Il saute de la scène, se jette dans le public, et, dans un moment d’anthologie, se fait littéralement porter par la foule jusqu’au bar. Mais il ne s’arrête pas là, le public est invité à envahir la scène, transformant le concert en une communion chaotique et euphorique, où la frontière entre musiciens et fans n’existe plus.
Ce concert de Pitfloor était un véritable raz de marée de son et de sueur. Une expérience que je ne suis pas près d’oublier !
TRIBUTE TO TRASH
Mené de main de maître par Stéphane Buriez, TTT nous a délivré un set énergique fait de reprises des essentiels du Thrash des années d’or. Monsieur Buriez sait haranguer la foule comme personne, et le public a répondu présent, enchaînant Wall Of Death et Slam. Heureusement que la sécu procédait régulièrement à un arrosage en règle du pit, car nous aurions fini rôtis dans la chaleur infernale !
Ondine
Festival 666 jour 3
CRADLE OF FILTH
On ne présente plus Cradle ! Dès leur entrée sur scène, ils imposent leur univers théâtral, gothique et macabre. Dani , fidèle à son style, n’a rien perdu de sa puissance vocale. Son registre unique, capable de passer des hurlements glaçants à des voix plus graves et gutturales, résonnait avec une intensité impressionnante.
Le public accueille chaque cri avec une ferveur presque religieuse. Le contraste entre les moments de brutalité et les passages plus atmosphériques, soutenus par les claviers, a créé une dynamique envoûtante qui maintenait la foule en haleine. Personnellement, c’est posé sur l’herbe après mon shoot que j’apprécie le concert et cette pause au calme ;).
Isis
TESTAMENT
ll fait à peine moins chaud que cet après-midi, la nuit est tombée quand arrive sur scène Testament, qui a avancé son passage d’1 h 15. Les titres phares du groupe s’enchaînent (Eeri Inhabitants, The New Order, Apocalyptic City, The Haunting, The Preacher…). le son est puissant, propre et Chuck n’a rien perdu de sa superbe.
Il communique beaucoup avec le public entre les morceaux, nous expliquant par exemple qu’en se réveillant le matin, il avait regardé par sa fenêtre et c’était demandé “Where the fuck am I?”, mais que maintenant, sur scène, devant ce public déchaîné, il avait compris qu’il était avec des passionnés et il était visiblement très agréablement surpris de voir que le public était âgé de 7 à 77 ans !
Il a fait monter des gosses sur scène pour qu’ils puissent assister au concert dans de bonnes conditions, très heureux de voir que la jeune génération était prête à prendre la relève. Le public a communié pendant plus d’une heure au son du Thrash de ce groupe légendaire.
Ondine
Festival 666 jour 3
SLOPE
Ce groupe allemand formé en 2014 a fort à faire, se retrouvant coincé entre Testament et Locomuerte suite au changement d’horaire de passage des californiens. Le pit est un poil vide quand ils entament leur set. Mais leur Punk/Hardcore/Fusion fait mouche et a vite fait de ramener les assoiffés qui étaient partis du côté de la buvette ! Très convaincants, plein de fougue, ils font un lien parfait entre les deux groupes ! La sauce n’a finalement pas le temps de refroidir et ils maintiennent la température au top pour les Locos qui vont débarquer sur scène juste après !
Ondine
LOCOMUERTE
Il est près de minuit, dimanche 11 août quand se clôture le 666 avec Locomuerte, et le public est toujours là ! Mais la plupart ne savent pas encore ce qu’ils vont vivre ! La Canción Del Mariachi retentit, le 1er rang se resserre, prêt à prendre de plein fouet l’onde de choc qui va suivre. Tiro Par Matar et Pa Mi Gente s’enchaînent.
La 1ère minute de stupeur passée, le public se déchaîne : des slameurs comme si il en pleuvait arrivent de tous les côtés sur les 1ers rangs. Derrière, le mosh pit est lancé ! Suivent La Brigada De Los Muerte, Parano Booster (dernier single en date), Corazon A La Calle, Bandolero. La sécu a tombé le tee-shirt et récupère du slameur à tour de bras ! La scène est grande, El Termito peut lâcher la bête qui sommeille en lui : il coure, il saute, il se roule par terre tout en nous balançant son flow exceptionnel.
El Termito peut lâcher la bête qui sommeille en lui
Nico rend hommage aux groupes comme Testament qui ont su créer une musique fédératrice. La température monte encore d’un cran, les mecs de la sécu se mettent aussi à slamer, c’est de la folie à l’état pur ! Tout le monde sourit, le moment est jouissif et intense. Pure Violencia (Un titre du prochain album) sera aussi l’occasion de fêter un Heavy Birthday à El Floco, la machine qui est derrière les fûts ! Tout le public chante en chœur Feliz Compleaños, et ça repart de plus belle avec Sangre Por Sangre pendant lequel El Termito lance un circle pit de malade ! Ronque, à la fin duquel Nico nous dit que nous sommes tous des démons ce soir, introduisant le titre suivant Demonios, leur prochain single à paraître le 13/09/24, extrait de leur nouvel album Parano Booster qui sortira le 27/09/24.
Barrio, Mi Familia, les Locos remercient leur Street Team, la B91, d’être aussi présente et active. Et là… Ça part en vrille totale ! Entre le traditionnel Rodéo Croco et l’invitation des Locos à tous les bénévoles du festival à les rejoindre sur scène, on a basculé dans une autre dimension ! Je vous invite à aller voir sur la page FB de la Familia Locomuerte la vidéo En La Calle Muero pour comprendre.
Festival 666 jour 3
Le show se conclut avec La Vida Loca, où nous sommes invités à tous nous accroupir puis à sauter en l’air dans une dernière liesse générale. Ayant enchaîné beaucoup de concerts des Locos ces 2 dernières années, je peux vous assurer que celui-ci restera dans les annales ! C’était un pari un peu fou de clôturer ce festival et ils l’ont relevé de main de maître ! Le public ne voulait pas que ça s’arrête et ça a été difficile de faire redescendre tout le monde de la scène, de se résoudre à quitter le pit quand les techniciens ont commencé à tout démonter. On aurait bien pris encore 1h de parpaings chauds bouillants dans la tête, malgré la fatigue de trois jours de fest sous une chaleur infernale.
Si les Locos passent dans votre région, n’hésitez pas ! Sans aucun artifices pyrotechniques, vous prendrez une déferlante en pleine tête. Parce qu’ils sont généreux, vrais, proches de leur public et qu’ils donnent tout à chaque concert. Et parce que le rodéo crocos, c’est un truc à vivre ! Ne loupez pas la sortie de l’album Parano Booster le 27 Septembre 2024. Ce jour-là, ils seront au Trianon à Paris, avec Black Bomb A, Dagoba et la B91 ! Ahuevo !
Ondine
La fin de cette édition 2024 laisse déjà les fans impatients pour l’année prochaine. Encore une organisation au top, une sécurité efficace et une ambiance survoltée. Un public complètement déjanté et adorable, à l’image du festival. Le compte à rebours pour la prochaine édition a déjà commencé.
Merci à toute l’organisation, à Céline qui a assuré la gestion du pit photo d’une main de maître, et à Victor, sans qui ce festival n’existerait pas
Isis
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