[LIVE REPORT] Dry Can / Lunacy Fringe / Freak Injection

[LIVE REPORT] Dry Can / Lunacy Fringe / Freak Injection

13 septembre 2019 0 Par Yom

Digit’All Art sait faire de beaux events !

Rue Pierre Fontaine. On y est. A l’entrée du Bus, Gary, le taulier, me reconnaît et me sert la main. Ce sentiment d’avoir quitté son chez-soi pour retrouver une autre maison. La dernière fois c’était les copains de Shaârghot et de Sidilarsen, une affaire de copains décidément. La foule s’amasse doucement dans la fosse avant que Julie, la dynamique et souriante présidente de Digit’All Art, organisatrice de la soirée, ne prenne la parole sur scène pour remercier les différents sponsors et soutiens de la soirée.

Julie Daudignon de Digit’All Art, la petite agence événementielle qui a déjà tout d’une grande !
©Yom Sototh

Puis la formation de rock atmosphérique francilienne Dry Can entame la soirée avec ses compos tantôt planantes tantôt plus énervées, une entrée en matière judicieuse avant le chaos. On se laisse porter par les voix d’Anne et d’Antoine et on regrette un peu que le set se finisse.

Lunacy Fringe, formation également parisienne de métal progressif, assure la suite du show avec ses compos envoûtantes et torturées. Le fan de Tool reconnait d’emblée l’héritage unique du groupe de Maynard James Keenan, héritage fièrement porté par ces architectes du son. Une portée réussie de rejetons de Tool ça ne se refuse pas. Antoine le frontman charismatique de Lunacy Fringe porte d’ailleurs un t-shirt minimaliste de Tool et emprunte aux jeux de scène de Keenan : retrait de l’avant-scène, chant de dos ou de profil.. Comment ça c’est déjà fini ?

Le public est alors prêt à accueillir la déferlante de paillettes, de ratons-laveurs et de licornes : Freak Injection, mené par la volcanique et impétueuse Charlie, vient foutre un joyeux bordel coloré et décadent. Les Freaks enchaînent sans faiblir leurs compos electro-punks et même Britney est de la partie puisque Charlie nous honore de sa reprise de Toxic, un morceau qui se prête volontiers à l’exercice avec nos agitateurs pailletés. Le set s’achève, le public sort un peu groggy mais heureux de cette injection bienvenue d’étrangeté..

Merci au Bus Palladium, à Digit’All Art et aux artistes évidemment. Pour Warm TV.