Fevereaten de Witch Fever, La fièvre qui dévore le rock

Fevereaten de Witch Fever, La fièvre qui dévore le rock

31 octobre 2025 0 Par Erwan Meunier

Witch Fever chronique de Fevereaten : Ce 31 octobre, oubliez la chasse aux bonbons. Notre agenda rock’n’roll se pare d’une resplendissante croix noire célébrant la sortie de Fevereaten de Witch Fever ! Le quatuor de Birmingham se mue pour l’occasion en une force tellurique qui vient exploser sur la scène alternative. Après la tempête Congregation en 2022, on attendait ardemment un successeur… Et c’est un putain de missile qui nous percute les esgourdes. Plus qu’un album, Fevereaten est une crise de rage cathartique, une messe gothique unifiant le Doom le plus poisseux et l’énergie pure du Punk.

L’expérimentation, une bénédiction maudite

Dès les premières secondes, le ton est donné : le son est immense. Si vous pensiez connaître la formule Witch Fever, détrompez-vous. Produit par Chris W Ryan, Fevereaten (chez Music For Nations) élargit le spectre sonore jusqu’à l’implosion. C’est plus lourd, plus sombre, et surtout, follement plus expérimental. La ferveur punk reste le squelette, bien sûr (écoute-moi l’agressivité de « Dead To Me! »), mais la chair autour est un mélange fascinant de Metal écrasant, d’Ambient inquiétant, de Hardcore foudroyant et même de touches Shoegaze lancinantes.

Witch Fever – Dead To Me!

Le groupe a fait le pari des textures, ajoutant du bruit, des mélodies obsédantes, du violoncelle, pour parfaire cette ambiance de malaise gothique. Alex Thompson (basse) l’a dit : « Nous voulions vraiment avoir un son plus puissant. » Mission accomplie. Des hymnes directs comme « Final Girl » aux ambiances hypnotiques de « The Garden », l’album ne lâche jamais sa prise sur l’auditeur. C’est la preuve qu’on peut être rock, fun, et avoir un son d’une richesse déconcertante.

Witch Fever – The Garden

Au bord du gouffre, sans jamais tomber !

L’énergie brute de l’album est alimentée par une source profonde et personnelle. La chanteuse Amy Walpole utilise cet album comme un exutoire, une revendication face à son passé traumatisant au sein de l’Église charismatique. Fevereaten, c’est le sentiment d’être consumé par un traumatisme ou son identité.

Witch Fever – Fevereaten

Chaque hurlement, chaque ligne mélodique plus vulnérable, est la traduction sonore d’une lutte. Le single « SAFE »est à cet égard poignant, un cri qui cherche la lumière dans l’obscurité. Amy Walpole a décrit le titre comme le fait d’être « au bord du gouffre sans jamais tomber. » C’est exactement ce que cet album est : une danse dangereuse et jubilatoire, pleine de lucidité, qui nous rappelle que les plus grandes œuvres naissent souvent de la confrontation avec l’ombre.

Witch Fever – Safe

Le saviez-vous ? Si vous voulez prendre cette vague en plein visage, Witch Fever sera en première partie de Volbeat, notamment au Zénith de Paris le 2 novembre. Rendez-vous pris.

Notre conclusion : Une fête dans la fosse !

Fevereaten est un disque d’une intensité rare, une œuvre qui fait du mal tout en faisant un bien fou. C’est le son de la libération, puissant, intelligent et foutrement rock. Witch Fever a fait évoluer son son, et il va sans dire qu’ils sont en train de s’imposer comme un pilier incontournable de la scène.

Le verdict WARM TV est unanime : Fevereaten : La fièvre est une bénédiction. INDISPENSABLE.

TRACKLIST de FEVEREATEN (44 min)

  1. DEAD TO ME!
  2. FINAL GIRL
  3. THE GARDEN
  4. NORTHSTAR
  5. DRANK THE SAP
  6. SAFE
  7. FEVEREATEN
  8. BURN TO HIT
  9. SEE YA NEXT TUESDAY
  10. REPRISE
  11. AMBER
  12. I SEE IT
Witch Fever chronique de Fevereaten

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Witch Fever – I See It

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