Un dimanche 13 Août à Cercoux, dernière journée du Festival 666

Nous sommes donc le troisième jour de ce festival savoureux. Il y a toujours autant de monde, et l’ambiance est identique aux deux jours précédents, bon enfant et très agréable. Il continue de faire trop chaud mais tant pis.

Matrass

Je vais vous parler de Matrass, je ne les connais pas. Ils me surprennent d’emblée, il y a un côté très blues à leur musique qui me plaît énormément. Ce groupe, créé en 2016, est bordelais, autant dire qu’il joue à domicile. Et le public est là pour en profiter, malgré le cagnard et le soleil qui tape sans discontinuer face à la scène. La voix de la chanteuse est claire, elle me transporte littéralement. Une chose est sûre, Matrass va être rajouté à mes favoris, pour pouvoir les écouter au calme de manière plus quotidienne. Par moment, leur musique est digne d’une ambiance woodstockienne, malgré du très lourd en termes de batterie et de basse. Les rythmes envoûtants s’enchaînent  et le concert passe à mes yeux à une vitesse folle.

La fatigue et la chaleur aidant, nous avons raté Titan, groupe qu’on ne présente plus mais les retours que j’ai pu en avoir me font dire qu’ils ont assuré.

Dätcha Mandala

Nous voilà de nouveau installés. C’est au tour de Dätcha Mandala de monter sur scène. J’aime dès le départ leur rythmique. Ils sont plein d’énergie. Nous avons encore la chance d’avoir un groupe qui mélange les influences, on se retrouve par moment les années 70, à d’autres une musique presque orientale. J’ai adoré leur reprise de Helter Skelter , ils en ont fait une pépite de ce titre ! On sent une réelle harmonie dans ce groupe, ils sont fluides, complices c’est un régal à voir et à entendre. Le public savoure, les slams se succèdent, la sécurité fait au mieux pour récupérer chacun et ne ménage pas ses efforts. Décidément j’ai l’impression que chaque concert passe plus vite que le précédent, et celui-ci s’achève trop vite à mon goût.

Crisix

Arrive le tour des trasheux espagnols, j’ai nommé Crisix ! Ils sont énergiques à souhait, leur musique est tout simplement bonne pour qui aime le trash c’est certain. Les gars sont pros, rien à dire c’est du très bon qu’ils nous présentent. Le public est encore et toujours présent, remuant, et attentif en même temps. Ce soir, ils nous offrent un show de grande qualité tout en étant particulièrement turbulents sur scène ! Je pose le stylo très vite pour profiter du concert pleinement.

Landmvrks

Changement d’ambiance pour le show suivant, c’est à présent aux Landmvrks de faire leur apparition. Les copains attendaient ce concert avec impatience. Moi un peu moins pour vous dire, je n’avais pas particulièrement accroché avec leur musique, lors de l’écoute de la playlist du concert. Mais ça c’était avant que le concert ne démarre ! Le public lui, a meilleur goût que moi et attaque fort avec un circle pit dès le premier morceau. Pendant ce temps je découvre avec bonheur un groupe qui assure de très belle manière sur scène et me fait changer d’avis du tout au tout en peu de temps. Dès le second titre, le chanteur réclame un maximum de slameurs. Il n’en faut pas plus, une vague de 3 ou 4 déferle sur la sécurité, la seconde, idem, les gars ne chôment pas, l’ambiance est électrique et saturée en énergie.

Un gamin de peut-être 8 ans, slamme à son tour

Dire que le public est chaud est un euphémisme, et je le comprends totalement, je prends une claque à les découvrir. Un gamin de peut-être 8 ans, slamme à son tour, casque vert sur les oreilles. Un vrai plaisir de constater qu’il y a plus de porteurs pour lui que pour les adultes. C’est particulièrement agréable de constater que le public veille encore et toujours sur les enfants. Les gars et les filles qui sont venus profiter du festival, ne changez rien vous êtes parfaits !

Le concert se déroule, c’est autour de la sécurité de provoquer le public en l’incitant à jumper sans relâche ! C’est certain, je retournerai voir Landmvrks, en salle, au premier rang et sans avoir de report à écrire, juste pour le plaisir d’en profiter ! Un problème de guitare vient s’immiscer dans le concert, les gars sur scène envisagent de ne pas terminer un morceau. Le public manifeste son refus et c’est à capela que le chanteur, installé sur la crash termine son morceau. Changement de guitare effectué, le concert reprend pour un dernier titre devant un public en liesse !

Stick To your Guns

Passer derrière eux, n’est pas une mince affaire. Pourtant, pour les Stick to your guns c’est chose facile. Du punk hardcore californien, il fallait au moins ça pour que le public continue sa débauche d’énergie. Le quintet de Californie fête cette année ses 20 ans. Ils sont bons, sur scène ont une sacrée prestance ! Clairement le genre de groupe qu’il faut sortir aller voir, pour vraiment profiter de leur talent. J’y retournerai dès que possible c’est certain.

Get The Shot

La fraîcheur est revenue enfin, mais les Get The Shot, eux sont là pour réchauffer une ambiance déjà très haute. La foule adhère, dès le départ. Les québécois sont eux aussi en grande forme et arrivent à nous embarquer avec eux, sans aucune difficulté. Ils font clairement honneur au hardcore eux. C’est une débauche d’énergie, tant sur scène que dans la fosse. Je n’en reviens pas. Personnellement je commence à fatiguer, ce qui se constate d’ailleurs dans ma prise de note. Je pose le stylo et profite comme pour le concert précédent, du spectacle.

Alestorm

Alestorm clôture ces trois jours de festival. On termine avec une ambiance moins survoltée, logique, il s’agit de metal folk, mais ils maîtrisent leur sujet, leur musique et le public. C’est festif, enjoué, chacun profite du moment pour apprécier et se détendre tout en faisant la fête. On n’aura pas pu trouver mieux pour clôturer cette journée intense !

Encore un énorme coup de chapeau, aux organisateurs, aux bénévoles, aux groupes et au public. Cela a été un régal de passer ces trois jours au , et je prends les paris que cela ne sera pas la dernière fois que mes rangers iront mordre la poussière du côté de Cercoux !