J’ai retrouvé un vieil ami…

Ce jeudi 6 février Bernard Minet donnait des conférences de presse dans les locaux d’Universal Music France, à Paris, à deux pas du jardin du Luxembourg. Ce que j’ignorais évidemment jusqu’à ce que mon N+1 nous offre l’opportunité de rencontrer l’ancien complice de Dorothée. J’ai foncé, par curiosité, pour croiser dans un cadre privilégié ce personnage que je trouvais sympathique derrière l’amuseur et le musicien.

Minet évoque ses débuts à la batterie à l’âge de 13 ans.

16h45 : Nous rentrons dans la salle accompagnés des attachées de presse. Minet est là, détendu, souriant, prêt à répondre à nos questions. Les plus jeunes sont intimidés, plutôt témoins et spectateurs, ce sont les vieux briscards qui alimentent la conférence. Minet évoque ses débuts à la batterie à l’âge de 13 ans, cette chance de pouvoir vivre de ce métier, l’évolution de l’industrie du disque et du spectacle. Son projet métal ? Il y croit évidemment mais ne se prend pas au sérieux, il veut rappeler aux metalheads leur âme d’enfant. On pourrait certes arguer de la légitimité de son projet dans un fest métal, lui-même ne prétend pas concurrencer Rammstein ou détrôner Ultra Vomit, que j’évoque d’ailleurs inévitablement, mais à l’entendre parler on sent juste le grand gosse sans prétention qui veut continuer à faire plaisir à nos âmes d’enfant derrière nos airs de grands méchants loups.

Il est où l’enfant que t’étais ?

L’ambiance est détendue, mon collègue s’amuse de la similitude du visuel de la pochette avec un certain album de Dire Straits et surtout, pour rester dans le registre métal, avec la pochette de “Ride the lightning” de Metallica. Minet s’en amuse, on compare en direct sur les smartphones le sourire aux lèvres. On écoute certaines plages du CD de promo, on chantonne. Les compos sont assez classiques mais plus travaillées que ce que ne me laissait supposer les rares vidéos live en ligne. Il est question d’un autre album, il y a de quoi faire, mais de quoi faire bien. Pari réussi pour Minet ? Je rédige ce papier en écoutant le générique réarrangé de Ken le Survivant ( Shin Hokuto No Ken pour les intimes ) et je repense à ce pré-ado devant la télé. Alors peut-être que oui. Pour paraphraser Stupeflip, il est où l’enfant que t’étais ?

Il est là, dans le projet de Bernard Minet et c’est pas si mal.

Merci à Universal Music France, à Elodie et Myriam pour leur professionnalisme et leur gentillesse, à Bernard Minet évidemment pour sa disponibilité, sa gentillesse. Pour les retardataires le Bernard Minet Métal Band jouera au Nouveau Casino à Paris le jeudi 13 février.

Guillaume, adulescent métalleux de 45 balais. Pour Warm Tv.