United Guitars, une autre paire de manche !

Le week-end du premier février se déroulait un événement assez spécial au théâtre de l’Européen, Le United Guitars Fest ! Au programme, des masterclass avec des professionnels (Gus G, Neogeofanatic), merch et exposition à propos de la guitare, et bien entendu, des concerts.

Soho Riot, un condensé d’énergie.

C’est un groupe qui débute sur les planches, qui alterne entre compositions personnelles et reprises. La prestation est bien orchestrée, dynamique à souhait et emplie de sourire. Le guitariste casse ses cordes ? Qu’à cela ne tienne, le batteur et le bassiste nous démontrent toutes les puissances de leur instrument.
D’ailleurs, ça fait du bien d’entendre la basse au même niveau que la guitare. Je ne pensais pas que c’était possible dans une vie. Et pourtant, ils l’ont fait.
La dernière chanson “Blame it” a instauré un vent chaud dans l’Européen. C’est un groupe qu’on veut voir et revoir !

NZGL, ca tâche, mais c’est propre. 

C’est un groupe que j’attendais de voir depuis très longtemps. Les conditions techniques ne leur sont pas les plus favorables (15 minutes seulement de balance, un Européen très peu rempli) mais ils se débrouillent très bien.
Au départ, projet solo, Nzgl tend à s’agrandir. Gael, le fondateur du projet n’hésite plus à dire que c’est à présent un projet pour un groupe à part entière.
Et quelle énergie entre tous ces musiciens, leur show est un brasier, le chant est impeccable, les guitares vibrent à une intensité incroyable, les blast à la batterie s’enchaînent. La synergie entre tous les éléments est forte. La dernière chanson, The Pale Witch nous fait clairement réaliser leur potentiel !

On espère les revoir dans une ambiance un peu plus dark, à leur image.

United Guitars, du talent en barre !

C’est un projet orchestré par Ludovic Egraz. Réunir des pros de la guitare pour célébrer cet instrument comme il se doit.

Nous avons eu l’honneur d’avoir devant nous un défilé d’invités comme Axel Bauer ou Fred Chapelier, des pointures dans leur genre qui instaurent différentes ambiances, entre rock, blues, funk. On pouvait donc admirer une technique sans faille, des démonstrations de leur jeu et une ambiance plutôt bon enfant. 

Cependant, des artistes comme Julien Bitoun, Saturax ou Neogeofanatic, instauraient un bol d’air frais, le sourire jusqu’aux oreilles et un petit quelque chose de moins sérieux, qui a détendu un peu l’atmosphère, peut-être trop sage !

Un des points à relever étant qu’il n’y avait aucune invitée féminine, comme l’a très bien souligné d’ailleurs Julien Bitoun avec son titre “Swedish Sausage Fest”.
Non, il n’y a pas que les hommes qui jouent de la guitare ! On espère donc un prochain numéro avec cette correction !

Merci à Ludovic Egraz et Olivia Rivasseau pour cet événement assez rare et à l’Européen qui a permis d’accueillir tous ces professionnels !