RENCONTRE AVEC EUGENE KOSTYUK (JINJER) [INTERVIEW]

RENCONTRE AVEC EUGENE KOSTYUK (JINJER) [INTERVIEW]

9 février 2019 0 Par Doc Rock

Comme vous avez pu le constater, des fois, on ne peut pas faire les Interviews en Vidéo, donc c’est vrai que ça pénalise un peu notre format de prédilection ! Néanmoins, on s’est concerté avec l’équipe, on a papoté, blablaté, discuté, et on en est arrivé à cette conclusion ! On vous mettra à partir de maintenant TOUTES les Interviews en Sons sur notre SOUNDCLOUD ! Voilà, on s’adapte à toutes les plateformes évidemment ! 

Donc on ouvre avec l’Interview Audio que Céline a faites avec Eugene KOSTYUK, Bassiste de JINJER, qu’elle a rencontré lors de leur passage au Cabaret Sauvage ce Mercredi 6 Février dernier (où ils ont joué en Support de AMORPHIS, SOILWORK et en compagnie de NAILED TO OBSCURITY). Pour les personnes pas très à l’aise avec l’Anglais, on vous mets la Traduction ci-dessous, profitez bien ! 

 

WARM TV : « Bonjour et bienvenue sur WARM TV ! Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’avoir avec nous le groupe Jinjer pour parler de leur nouvel EP ! Salut ! »

Eugene KOSTYUK (JINJER) : « Salut ! »

« Merci d’être là ! »

« Au plaisir ! »

« Peux-tu te présenter ? »

« Oui ! Je suis Eugene (le bassiste) de Jinjer. Merci d’être venu ce soir ! »

« Nous sommes ici pour parler de Jinjer. Pour commencer cette interview, j’aimerais savoir comment est né Jinjer ? »

« Honnêtement, ce n’est pas une question pour moi puisque je n’étais pas dans le groupe quand il s’est formé : j’ai rejoint le groupe en 2011. Personne n’était dans le groupe (rires). On l’a tous rejoint plus tard, en 2009 : Tatiana est arrivée, puis on a tous rejoint le groupe en 2011. Vlad, notre batteur, nous a rejoint en 2016. Donc c’est difficile pour nous de dire comment est né Jinjer, du moins ce n’est pas une question pour moi ».

« Ok donc je vais faire un petit résumé de votre parcours : vous avez gagné le prix du meilleur groupe de metal ukrainien en 2013. »

« Nous l’avons remporté 2 fois »

« 2 fois ?! »

« En 2013 et en 2016 »

« En 2016, vous avez remporté le prix pour le meilleur clip aussi »

« Oui : en 2016, nous avons remporté le prix pour la meilleure vidéo et pour le meilleur groupe. Et en 2013 aussi, nous avons remporté le prix pour le meilleur groupe. 

« D’accord. En 2013, vous avez remporté le prix avec l’album « Inhale, Don’t Breathe », qui est le premier album. En 2014, vous avez sorti un album auto-produit « Cloud Factory ». »

« Oui »

« Et après avoir gagné le prix en 2016, vous avez sorti votre 3ème album »

« Même avant : nous avons sorti l’album en Décembre 2016 et les awards ont eu lieu en Décembre aussi donc oui, juste avant »

« King Of Everything » (le 3ème album) est donc sorti en Décembre ?

« Oui : il est sorti en Décembre 2016, avant que nous remportions pour la deuxième fois le prix du meilleur groupe de metal »

« Ensuite, en 2017, vous avez fait la première partie des 2 tournées européennes d’Arch Enemy ainsi que la première partie de Cradle of Filth en Amérique du Nord en 2018 il me semble »

« L’année dernière, oui ! Cradle of Filth au printemps, et Devildriver en automne »

« Puis en 2018 aussi, en Février il me semble, vous avez remasterisé le 2ème album et actuellement, vous êtes en tournée avec Amorphis et Soilwork, et vous avez aussi sorti un nouvel EP le 11 Janvier du nom de « Micro ». J’aimerais savoir comment vous avez travaillé sur cet EP et s’il y a eu des collabs ? »

« Collabs ? Qu’est-ce que tu entends par collabs ? »

« Par collabs, j’entends si vous travaillez avec qqun d’autre… »

« Ah, collaboration ? »

« Oui, exactement ! »

« Non, nous n’en avons eu aucune. Nous n’avons jamais envisagé une collaboration. Nous avons toujours travaillé avec le même producteur depuis le tout premier album : il s’appelle Max Morton, il est de Kiev. On a enregistré avec lui, il a mixé, il s’est occupé du remastering… Le processus d’enregistrement et de mixage était plutôt commun pour nous, cela ne représentait rien de spécial à nos yeux. Nous sommes juste allés au studio et l’avons fait ; mais le processus de la composition, celui d’écrire des chansons soi-même, était différent de tout ce que nous avons déjà connu. Tout d’abord, nous composions entre deux tournées et quand on retournait chez nous, on avait le temps de composer çà et là, de faire des pre-recordings et de composer quelques démos. Le processus était donc dispatché autour de différentes périodes, entre la maison et les tournées. Cette fois aussi, c’était vraiment intéressant dans la perspective de voir à quel point chacun était investi dans la composition car cette fois, l’album est principalement rythmé par Roman, le guitariste et ensuite, tout a été formé par moi. Cette fois-ci, une personne en plus, qui n’était pas censée composer avec nous, s’est rajoutée : il s’agit de Vlad, notre batteur, qui est aussi un très bon guitariste et qui a composé une grande partie de l’album. Donc nous sommes 3 à être vraiment très investis dans le processus de composition et d’écriture ».

« Un jour avant la sortie de l’EP, vous avez publié sur YouTube un nouveau clip pour la chanson « Perennial » et j’ai été curieuse, donc je suis allée lire les commentaires. J’ai donc pu constater que vous aviez une assez solide et forte fan base, et j’aimerais donc savoir ce que ça vous fait ressentir en tant que groupe de metal ukrainien ? »

« Oh, bien sûr que nous sommes fiers ! Je veux dire, bien sûr que ça nous rend heureux de voir qu’autant de fans et de personnes apprécient ce que nous faisons. C’est important ! J’ai seulement des sentiments positifs par rapport à cela. Je pense que tous les musiciens en rêvent. »

« Est-ce que ça a été difficile, en tant que groupe de metal ukrainien, d’évoluer dans votre propre pays ? »

« Oui, mais c’est compliqué, car on ne peut pas vraiment dire qu’on a évolué en Ukraine. Je pense qu’au début, nous avons commencé à gagner en popularité en dehors de l’Ukraine, mais pas au sein de notre pays. Donc bien sûr que ça a été difficile : nous avons traversé une très longue période à jouer dans des petites salles où seulement 20, 30 ou 40 personnes venaient nous voir jouer. Ça a pris quelques années afin que le groupe prenne plus d’ampleur. Petit-à-petit, nous avons commencé à voir davantage de monde à nos concerts, de réactions sur Internet, de vues sur YouTube, d’abonnés sur Facebook… Je pense que si ça a fonctionné, c’est parce que nous nous sommes tous investis dans ce projet : nous avons tous fait des sacrifices afin de faire passer la musique comme notre priorité. »

« Je ne sais pas si vous êtes au courant mais en France, vous êtes vus comme l’étoile montante de la scène metalcore 2019 »

« Je ne savais pas, mais encore une fois, ça me fait vraiment plaisir de l’apprendre »

« Quelques-uns de mes amis, après leur avoir dit que j’allais vous interviewer, étaient jaloux car ils vous trouvent géniaux. J’avoue que cela m’a un peu perturbé, car je ne connaissais pas le groupe alors que tous mes amis connaissaient. Mon responsable m’a dit que j’étais très chanceuse de vous avoir aujourd’hui, car il vous voit comme le groupe montant de la scène Metalcore 2019. »

« Merci, ça me fait très plaisir. »

« Je pense que vous avez pu vous-même le constater avec la foule présente aujourd’hui ! »

« Oui, c’était magnifique. C’est toujours super à Paris ! La dernière fois que nous avons joué ici, c’était en Mai dernier, au Gibus. C’était une petite salle, mais le concert était sold-out : les gens étaient collés les uns aux autres, il faisait vraiment très chaud (rires). C’est toujours cool de venir jouer à Paris : les gens ici sont fous, et ils aiment ça ! »

« Merci ! »

« Si vous deviez choisir une seule chanson du nouvel EP, laquelle serait-ce ? »

« « Ape » je pense : c’était le premier single de cet EP. C’est, à mon opinion, la chanson la plus “bourrine” et je l’adore vraiment. Pour moi, jouer cette chanson en live est un immense plaisir. »

« Avez-vous un dernier mot pour vos fans ? »

« A tous les fans de Paris et de France entière, merci de nous aimer. Je suis content d’être ici, et tout le monde l’est : on est content d’être en France, de jouer pour vous. »

« Merci d’avoir répondu présent aujourd’hui ! »

« Merci à vous ! »

« Je rappelle que le nouvel EP « Micro » de JINJER est sorti le 11 janvier. Donc je rappelle qu’il est disponible sur toutes les plateformes d’écoute légales je précise (Spotify, Deezer, ITunes…). C’était Céline de WARM TV, et Guillaume à la caméra et je vous dis à très bientôt sur WARM TV ! ».

“Micro” (EP) – JINJER / 11.01.2019 / Napalm Records ©

INTERVIEW : Céline LECLERE
REMERCIEMENTS : Eugene KOSTYUK, JINJER, Oleg (Tour Manager du Groupe), HIM MEDIA, NAPALM RECORDS & LE CABARET SAUVAGE

© WARM TV – FÉVRIER 2019