Release Party de SOU/f/FRE au Backstage By The Mill
2 mai 2024 0 Par Céline LeclereLe Vendredi 12 Avril au soir, avait lieu la release party de SOU[f]FRE au Backstage By The Mill. NDKH ouvrait les hostilités, tandis qu’ATLANTIS CHRONICLES clôturait la soirée en beauté. Retour sur ce festin de sonorités.
NDKH : une énergie sans commune mesure
Cinq membres ayant grandi dans la banlieue parisienne en France forment le groupe de metal moderne NDKH. Inspiré par la scène djent, metalcore et deathcore, le groupe propose un mélange intraitable mais fertile de mélodies et de riffs lourds.
À 19h30 un vendredi, bien que la plupart soient encore au travail ou dans les transports en commun, le public était présent pour assister aux premiers riffs énergiques du quintet francilien. Ce n’est pas la première fois que je les vois et pourtant, NDKH m’a remis une claquasse dans la tronche. Une énergie débordante, des harmonies accrocheuses, un rythme puissant, le tout dans un mélange électronique avec des influences rap.
SOU/f/FRE : quand le phœnix renaît de ses cendres
À la suite de la dissolution officielle du groupe Ragaraja en octobre 2023, SOU/f/FRE fait sa première apparition scénique. Changement radical de décor : des costumes, un univers d’aspect lumineux mais aux contours sombres… Résistent les paroles en français qui se veulent dénonciatrices de la psyché humaine dans toute sa contradiction.
Parmi les anciens membres, le chanteur et le batteur demeurent. On y retrouve le côté djent de Ragaraja, avec une accentuation plus poussée sur le modern metal. Le texte reste soigneusement élaboré et les costumes rendent les membres du quintet encore plus reconnaissables et impressionnants. Un véritable effort d’immersion a été déployé, transportant le public dans une atmosphère totalement différente dès que le groupe entre en scène et entame ses premiers riffs.
Parmi la foule, de nombreux fans de la première heure, vêtus de t-shirts SOU/f/FRE ou Ragaraja, expriment leur contentement. Pogos, sauts et cris… Contents de retrouver une musique à laquelle ils s’identifient. Une première date réussie pour les Franciliens, qui promettent encore beaucoup dans leur évolution. On leur souhaite le meilleur !
ATLANTIS CHRONICLES : un univers transcendant
La soirée se termine avec ATLANTIS CHRONICLES, qui revient après une performance au Trabendo pour le dernier concert de Betraying The Martyrs. Toujours fidèles au poste, ils nous emmènent loin avec leurs harmonies. Ce groupe parisien, mêlant modern, death et prog, rencontre toujours autant de succès. Plus tu les écoutes, plus t’apprécies. Leurs riffs sont si reconnaissables qu’il est difficile de rester immobile.
Perso, c’est la deuxième fois que je les vois et j’ai encore plus apprécié que la première fois. Le fait de connaître les titres a amplifié mon enthousiasme et les lumières aux tons sombres et bleutés m’ont transportée plus profondément dans leur univers. J’ai été complètement captivée. Même debout au fond de la salle, impossible de rester de marbre : mon corps bougeait instinctivement au rythme de la musique. Encore une soirée qui se termine en apothéose ! Merci !
Voilà donc une soirée qui se termine dans la joie et la bonne humeur. Entre les performances énergiques de NDKH et le talent incontesté d’ATLANTIS CHRONICLES, SOU/f/FRE a apporté un vent de fraîcheur avec ses textes soigneusement élaborés et son univers captivant, méritant une exploration approfondie. L’ambiance était géniale, le public à fond du début jusqu’à la fin, une soirée mémorable.
P.S. : Je souhaite remercier Julia Cruz (NDKH, SOU/f/FRE) et Elodie Jullian-Desayes (ATLANTIS CHRONICLES) pour m’avoir fourni leurs magnifiques clichés. Sans elles et leur solidarité légendaire, je n’aurais pas pu illustrer mon article. Je vous invite donc fortement à les suivre sur les réseaux sociaux ! Merci encore !
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.