Coup de projecteur sur le groupe marseillais Aurore

Coup de projecteur sur le groupe marseillais Aurore

1 mai 2024 0 Par Bouriat

Clément, le chanteur du groupe d’AURORE répond aux questions de Thierry après leur passage au SALEM BAR le 29 mars dernier. Coup de projecteur pour mieux faire connaissance avec la formation marseillaise. Vous retrouverez aussi ici l’ensemble des photos du set.

1. Pour les lecteurs de Warm TV qui ne vous connaissent pas encore, peux-tu nous présenter Aurore ? comment vous êtes-vous rencontrés ?

AURORE est un groupe de metalcore de Marseille, formé en 2021. Nous nous sommes rencontrés avec Maxime, le guitariste du groupe via un groupe Facebook de musiciens.
Puis le reste du LineUp nous a rejoint petit à petit (Ugo aux drums, Vincent 2ème guitariste, Lucas à la basse). On a sorti notre premier album SPARKS l’année dernière, un clip et un ep de remix depuis. Nos influences viennent de groupes comme Capsize, The Story So Far, Bring, Me The Horizon, Ambleside mais aussi Paramore, Nothing Nowhere, et un peu de nu metal avec Linkin park, Limp Bizkit ou Deftones. En arrière plan on s’est beaucoup éduqués aux lives de groupes de hardcore américains, c’est une scène que l’on suit de près.

2. Autodidacte ou étude/cours suivis ?

Max le guitariste et compositeur est autodidacte mais tout le reste du groupe a pris des cours.

Coup de projecteur sur le groupe marseillais Aurore

3. Comment se déroule votre processus de création ?
Qui amène l’idée, la ligne, le riff de base ?
Qui écrit les paroles ?

Pour le processus de création, on expérimente plusieurs façons de faire, mais majoritairement sur l’album, c’est Maxime qui a fait la structure des morceaux, trouvé les idées de riffs, que nous avons parfois réarrangé ensemble par la suite. Par contre « Hostile » a été composée quasi entièrement par le groupe entier.

C’est moi qui écris les paroles, à l’exception du refrain de Whip it! écrit par notre ancien chanteur.
J’ai fait certains placements seul et d’autres avec le groupe. Mon inspiration pour les paroles,… je dirais les expériences de vie, notamment à l’adolescence où j’ai traversé beaucoup d’émotions différentes et parfois violentes. J’ai essayé de rester terre à terre dans ma façon d’écrire pour véhiculer les émotions le plus fidèlement possible.

4. Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?

Avant de monter sur scène en général, pendant la musique d’intro on se fait une petite accolade. On se dit qu’on va tout donner et que ça va le faire et on y va. Avant ça on s’échauffe bien, on s’étire et on fait craquer le dos.

Coup de projecteur sur le groupe marseillais Aurore

5. Quel est votre avis sur la scène métal en France ?

Mon ressenti sur la scène metal française en ce moment, c’est qu’elle commençe à se faire une place plus importante sur la scène internationale. J’ai l’impression que l’on commence à être plus crédible.

Toutefois en France le metal reste encore un peu marginal, il me semble que dans l’opinion collective cela reste une musique de “weirdos”. Par contre, la tendance évolue positivement. On voit de plus en plus de monde aux concerts, même pour des groupes locaux comme nous, et ça fait très plaisir. J’ai aussi l’impression que les gens sont beaucoup plus à l’aise aux concerts, ça bouge bien, c’est spontané.

“… on a essuyé pas mal de refus de la part des salles et des organisations mais on commence à sortir peu à peu de ce cul-de-sac…”

6. Est-il facile de se faire remarquer, de trouver des dates ? Qui gère votre communication ?

Pour le moment il est assez difficile pour nous de nous faire remarquer. On a essayé dès la sortie de l’album de booker une tournée mais on a essuyé pas mal de refus de la part des salles et des organisations mais on commence à sortir peu à peu de ce cul-de-sac.

“… il faut être prêt à faire des efforts pour les autres. Il n’y a pas de raccourcis magiques à mon avis…”

On a réussi à boucler notre première tournée ainsi que des week-ends ailleurs, mais nous sommes passés par le système débrouille, en passant directement par les groupes locaux notamment. Ce qui est bien avec notre genre musical c’est que les autres artistes sont souvent très investis pour la scène. Je pense que pour sortir de sa région, il faut développer un bon réseau avec les autres artistes, la jouer “fair play” et être prêt à faire des efforts pour les autres. Il n’y a pas de raccourcis magique à mon avis.

Pour la communication, on réfléchit à plusieurs et on essaye de rester fidèle à l’esprit de notre musique. On réfléchit quel(s) type(s) de photos et de vidéos on veut pour rester cohérent et dans une ligne artistique précise, qui met dans une ambiance particulière. Du coup on essaye de travailler avec des gens qui comprennent le truc précis qu’on cherche, parfois on le fait nous même comme par exemple pour le playthrough de notre batteur qu’on a filmé en VHS dans notre local de répète. La communication au sens large c’est important mais on préfère montrer que dire, chez nous ça passe surtout par l’image.

7. Quels sont vos projets ? Des dates à annoncer ?

En ce moment, nous écrivons le prochain album en essayant d’affirmer notre identité en allant encore plus loin, et en parallèle, on cherche à s’exporter, à jouer ailleurs qu’à Marseille. On a annoncé il y a quelques semaines notre première tournée franco-belge, le SPARKS TOUR, du 18 mai au 1er juin. Pour vos éventuels lecteurs aixois on joue aussi le 3 mai au 6mic avec Loudblast et Akiavel.

8. Un petit mot de fin pour donner envie à nos lecteurs de suivre le groupe.

On veut vous revoir en live, et si vous nous avez lu jusque là, n’hésitez pas à faire tarpin bordel dans la salle, merci infiniment !!!!!!!!!