Festival 666 premier jour ! Revivez la journée du 11 août à Cercoux
23 septembre 2023 0 Par Véronique ReinetteFestival 666 premier jour : Arrivés à Cercoux vers 17 heures, la première impression est bonne, l’organisation est carrée, nous retirons les accréditations facilement, l’équipe est accueillante et souriante. Le passage à la sécurité est rapide et efficace, clin d’œil à Murielle si tu nous lis, ça a été un plaisir de faire ta connaissance.
Forest In Blood
Nous entendons au loin Forest in Blood jouer. En descendant vers les scènes, nous pouvons constater que nous ne sommes pas les derniers. Mais le public déjà présent est très vivant et remuant. Forest in blood est un groupe français crée en 1998 dont le line up a peu bougé au fil des années. Nous avons pu profiter de Black Skull et Never Surrender. Et Si je me fie à ces deux titres et à la mine réjouie du public le concert était très bon.
Working Klass Heroes
Place maintenant à Working Klass Heroes . Le concert démarre fort. Il fait chaud, nous cherchons de l’ombre et pourtant il y a quelque chose de magnétique pendant qu’ils se produisent. Le public est aimanté vers les crash en faisant fi du soleil et de sa morsure. Dès le second morceau, Galdric Atgé nous invite à jumper. Il ne faut pas le répéter deux fois. L’ambiance est décidément bon enfant. Je regarde le public en écoutant le concert. Ça rigole, se salue que les gens se connaissent ou pas. Des copains se retrouvent, ils échangent des nouvelles, se chahutent. Le metal, sans caricature, à quelque chose de familial. Le soleil tape fort. Working Class Heroes nous charrie en se plaignant du froid, en même temps les 6 compères de Perpignan ont l’habitude, pendant que je cuis littéralement en les regardant. Les gars réclament un Wall of Danse au lieu de l’habituel Wall of Death. Ils en obtiennent un très joyeux et sympa. Tout le long du concert les spectateurs ont continué d’affluer et c’est sur une fort belle ovation que le groupe quitte la scène.
Sleeping Romance
Il y a peu de battement entre 2 groupes et très vite le quintet de Sleeping Romance arrive à son tour. Première impression après quelques minutes à les écouter. C’est mélodieux, puissant et très bien léché. La voix de la chanteuse est naturelle, elle ne force pas, et pourtant évolue avec aisance entre les très graves et les aigus. Je les trouve tous les 5 en symbiose. Avant « Ghost Shadows« , Lina Victoria, la chanteuse, me fait rire en disant les femmes putain on en veut plus sur scène putain ! Je valide son propos ainsi que l’introduction du morceau suivant. Le concert se termine rapidement. Le public afflue vers le bar, délaissant le plein soleil pour aller chercher la fraîcheur de l’ombre… et de la bière.
Hangman’s Chair
Aux gars du 91 de Hangman’s Chair de jouer. Créé en 2005, le quatuor nous propose une intro planante, qui me pose et m’intrigue, c’est un groupe que je ne connaissais pas. Les rythmes sont lents, lancinants, presque hypnotiques. Le public s’installe à l’ombre, pour profiter. Le groupe tranche avec le reste de la programmation. Pourtant, il est consensuel , tout le monde semble apprécier ce moment de détente. Faune bigarrée, looks divers, les sourires sont très présents à cet instant précis. Cela fait pour moi partie d’un festival réussi quand on arrive à se mélanger et partager alors que nous venons d’horizons différents. Le 666 et sa programmation y arrivent de main de maître.
Ten 56.
Changement d’ambiance pour le concert suivant, avec les Ten56 ! La foule qui avait profité du moment planant précédent redescend prestement vers la scène, et se masse autour des crash barrières. Dès le premier morceau, ça head-bang et remue à tout va. Je suis en retrait, mais je me dis que c’est une excellente idée. Ça jumpe dès le 2ème morceau et les 6 partenaires sur scène ne boudent pas leur plaisir. On le sent et ça rajoute encore un peu plus à une ambiance qui monte en intensité. Très vite, le chanteur Aaron Matts, réclame un Wall of Death. Il l’obtient sans peine ! C’était la première fois que je les voyais sur scène, je sais que cela ne sera pas la dernière, je vous conseille d’aller les voir, ils sont excellents, surtout quand on prend en compte qu’ils ne sont créés que depuis 3 ans, soit en pleine période de Covid, et que 2020 et 2021, n’ont pas du tout été des années fastes pour le spectacle vivant. Le concert est passé à la vitesse de l’éclair à mes oreilles. Il va vraiment falloir que j’aille les voir en salle eux aussi !
6:33
Passer derrière le groupe précédent était une gageure. Les 6.33 relèvent le gant haut la main. C’est un groupe de métal et en même temps cela a un côté très festif. Je trouve que le clavier, trop rare sur ce type de scène apporte du relief à leur musique. Les rythmes sont bons, le chant est magistral. 7 sur scène, nous n’avons pas forcément l’habitude de formations aussi nombreuses, et pourtant, ont sent que ça joue ensemble de manière très complice,. Ils se connaissent de longue date, le groupe s’est formé en 2008 et une palanquée de super albums à leur actif. Ne me demandez pas de les classifier, je ne serais pas pertinente, mais ils donnent envie de chanter, de danser, ils permettent de se sentir vivant. Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas, on voit qu’il est très attentif, tout en étant très actif. Pour annoncer leur participation au 666 sur les réseaux sociaux « on n’est pas à l’abri de passer une bonne soirée ». Je confirme, elle l’a été, et entre autres clairement grâce à eux ! Je pose le stylo, et profite de la fin du concert pleinement.
J’en profite pour faire un aparté pour ceux qui m’auront lue jusque là. Sortez de chez vous ! Allez en concert, en festival, permettez au spectacle vivant de continuer à vivre et à nous faire vibrer. On compte sur vous !
Drop Dead Chaos
Dernier concert de la soirée pour moi, Drop Dead Chaos. C’est un collectif qui rassemble du très beau monde. Comme ils l’expliquent mieux que moi, je me permets de vous le présenter au travers de quelques phrases de leur site web. Le groupe est composé de Baptiste (Smash Hit Combo), Jacou (qui vient juste d’arrêter avec les Black Bomb A), Boris (Betraying the Martyrs), Déhà (Cult of Erinyes entre autres), Nils (Think of a New Kind, Sirenia) et Renato (Flayed, Les Tambours du Bronx, Trepalium). La soirée va crescendo, le public s’en donne à cœur joie. La chaleur commence à retomber, cela fait du bien. Mais pas dans le pit, où de loin je peux constater que c’est une véritable fournaise. Ce concert passe lui aussi trop vite, il est minuit passé et je n’ai rien vu des 7 heures sur le site, signe que le festival commence de très belle manière.