Hellfest 2022 la suite

Hellfest 2022 la suite

4 septembre 2022 0 Par Céline Leclere

Après 2 années sans Hellfest, cette 15ème édition était particulièrement attendue. Plus l’échéance approchait, plus mon impatience grandissait, surtout après avoir aperçu les premières photos/vidéos du 1er week-end. Le temps de poser quelques jours de congés et de préparer mes affaires, c’était enfin l’heure du grand départ, chargée comme un âne ! Après 4h de route de nuit et une fatigue grandissante, il était enfin temps d’installer tout son matériel, dans un camping déjà bien rempli (on vous voit ceux qui ont fait les 2 week-ends !), et enchaîner avec une bonne nuit de sommeil bien méritée, pour être en forme le lendemain.

Jeudi 23 juin 2022

Les premiers concerts ne commençant qu’à 15h30, c’était le moment idéal pour aller récupérer son bracelet à l’entrée du festival, faire ses retrouvailles avec tous les copains sur place, et faire quelques courses au Leclerc de Clisson afin d’être parée niveau nourriture et boisson pour les 4 jours de festival. Après avoir mangé, c’était le moment propice pour une petite balade digestive au Metal Corner et au Hellcity Square, afin de visiter les différents stands présents lors de cette édition, et d’écouter les quelques groupes qui jouaient déjà sur la HellStage (coucou Another Bloodshed !).

ORPHEUM BLACK

GENDARMERY

Petite halte à la HellStage, où le Hellfest nous propose encore une fois un OVNI « musical » en la présence de GENDARMERY, projet qui se qualifie lui-même de « groupe de musique préventif ». On y retrouve notamment Thomas de X-Or / Cheb Shata (que l’on retrouvera d’ailleurs le samedi soir au VIP du festival) / ou encore Altraford Mods (qui joueront eux-aussi sur cette même scène le lendemain). Outre de véritables costumes de gendarmes, et des paroles (pas si) absurdes (« Boire en rentrant de boite/ un litre d’eau plate à 6h du mat, c’est offrir à ton corps un petit trésor pendant que tu dors »), le groupe nous offre chorégraphies et instrus cheap as fuck, donnant un cachet fou à la prestation. Hyper clivant, hyper jouissif. Certain détestent, nous on adore.
Emmanuel Delpix

Une fois que les portes de la cathédrale se sont ouvertes (Alléluia !) et après un petit point à l’espace presse, il était enfin temps d’assister aux premiers groupes qui ouvraient ce 2nd week-end. Ainsi, j’ai fait un petit tour devant les Mainstages pour commencer calmement avec Phil Campbell & The Bastards Sons, puis direction la Warzone pour assister au bordel provoqué par Worst Doubt, avec une prestation incisive et percutante à souhait. À peine eu le temps de reprendre son souffle qu’il a fallu courir pour atteindre à temps la Valley où Los Disidentes Del Sucio Motel, particulièrement attendu sur cette édition en tant que groupe français émergent, nous a offert une setlist immersive avec des images projetées sur les écrans (et prolongée de 10 minutes !) pour le plus grand bonheur de son public, qui en a pris plein les oreilles et plein la vue.

Ensuite, grosse pause jusqu’à 20h25, heure à laquelle un petit tour s’imposait vers l’Altar pour écouter (et admirer !) la prestation scénique d’Insomnium, dont les gars étaient plutôt contents d’être de retour à Clisson et qui sont bien parvenus à nous le faire savoir. Rebroussons nos pas et retournons à la Warzone pour assister au concert de Bury Tomorrow : cette fois-ci, pas de hardcore mais du metalcore mélodique et contrairement à ce qu’on pourrait penser, le public n’était pas en reste. Venus pour remplacer Of Mice & Men, nombreux sont ceux qui se sont pointés à la Warzone pour prêter leur voix et leur énergie au groupe anglais, content et très fier de leur première prestation sur cette scène et faisant honneur à leurs titres les plus connus.

BURY TOMORROW

HANGMAN’S CHAIR

Mais là, l’heure est grave… Scorpions, Rise Against et Heilung qui jouent en même temps… Qui aller voir ? Etant donné que la majorité du public était déjà devant Scorpions et ayant déjà vu Rise Against au Hellfest 2018 sur la même scène (la Warzone), j’ai décidé de me pointer au Temple pour assister au show du groupe folk expérimental danois, et sans aucun regret. Réputée pour leur mise-en-scène théâtrale, leurs costumes et leur musique traditionnelle, je me suis retrouvée comme en transe pendant tout leur live et j’ai d’ailleurs hâte de les retrouver en concert très bientôt (le 18 novembre 2022 à l’Olympia).

HEILUNG

Ceux qui sont allés voir Rise Against y ont également trouvé leur compte : le groupe de punk rock américain, réputé pour son énergie sur scène et ses compositions très rythmées, a su mettre le feu à la Warzone, participant ainsi au prestige et à la réputation de cette scène.

Statue de Lemmy Killmister, bassiste chanteur de Motörhead
La nouvelle statue de 12 mètres à l’effigie de Lemmy Kilmister trône désormais sur le site du Hellfest

Je me suis ensuite dépêchée vers les Mainstages afin d’assister à l’hommage rendu à la nouvelle statue de Lemmy Kilmister, chanteur de Motörhead, figure du metal légendaire et habitué du festival dès sa genèse. Un film hommage avec des photos d’archives a été diffusé sur les grands écrans, émouvant tous les fans du groupe de heavy metal britannique. Puis, Mikkey Dee (l’ancien batteur de Motörhead, qui jouait avec Scorpions) et Phil Campbell (l’ancien guitariste de Motörhead) se sont dirigés vers l’entrée de la Warzone, où trône fièrement la statue en acier de 12 mètres de haut, pour y porter un toast et y déposer les cendres de Lemmy. Un moment émouvant, aussi bien pour les artistes que pour le public. Enfin, il fut temps de clôturer cette soirée assis tranquillement devant la Mainstage 02 en compagnie de Wardruna, qui a su nous transporter dans les contrées nordiques à travers son néofolk ambient et ses instruments uniques, et se laisser bercer dans les bras de Morphée.

Vendredi 24 juin

Le réveil sonna tôt, car nous avions RDV avec As A New Revolt sur la Valley, duo français à mi-chemin entre le punk hardcore et le hip-hop, utilisant des instruments originaux venus de tout horizon, idéal pour nous réchauffer et nous faire planner de bon matin.

AS A NEW REVOLT

Quelques heures plus tard, direction la Warzone pour aller voir nos chers Lésigniens de Pogo Car Cash Control. A peine arrivée que la scène était déjà noire de monde, j’ai déjà galéré rien que pour y avoir accès, et du haut de mes 1,55m, difficile de trouver un spot pour avoir une belle vue sur la scène. Heureusement, le terrain en pente m’a permis de trouver un spot plutôt sympathique, et je remercie aussi grandement ces fameux écrans géants qui me sauvent la vie. Malgré les intempéries, le groupe a mis le feu à la Warzone : jeunes ou vieux, adeptes de Grunge ou pas, tout le monde a vibré face à l’énergie de ces jeunes français.

OKKULTOKRATI

Du blastbeat semble émaner de la Valley… Incongru pour une scène généralement réservée aux projets hybrides, lorsqu’elle n’est pas tout simplement l’antre du stoner du Hellfest. Là, l’ambiance est tout autre. OKKULTOKRATI, totale découverte, pose une ambiance black’n’roll tirant sur le prog. Les compositions sont léchées, hyper bien exécutées, on remue la tête sans s’en rendre compte. Le groupe est élégant, et porté par un frontman aussi charismatique que terrifiant. Un moment fort du festival.
Emmanuel Delpix

Ensuite, les interviews se sont enchaînés donc malheureusement, je n’ai pas pu assister au concert de Dragonforce ; mais j’ai reçu énormément de retours positifs sur leur prestation, et je ne manquerai pas d’aller les voir la prochaine fois que j’en aurai l’occasion.

FRACTAL UNIVERSE

CRISIX

STÖNER

POGO CAR CRASH CONTROL

La pluie continuait de tomber, et le vent de se lever. Après avoir goûté les pâtes à l’italienne de l’espace VIP, j’ai décidé de rentrer au campement pour me changer avant Kreator ; mais je me suis malheureusement endormie…

A.A WILLIAMS

Quand je me suis réveillée, la pluie faisait rage et une bonne partie des festivaliers étaient rentrés sur le camping pour se mettre à l’abri et se poser avec les copains. Les quelques courageux qui ont décidé de braver la pluie n’ont pas tardé à nous rejoindre, les semelles qui se décollent à cause de l’humidité, le froid ayant gagné leurs os et ayant partiellement altéré leur capacité à profiter des shows.

IHSAHN

En effet, le public n’était pas très nombreux ce soir-là et c’est vraiment dommage, car des groupes légendaires tels qu’Alice Cooper, Nine Inch Nails et Megadeth nous attendaient… Une soirée gâchée par la pluie donc, mais l’ambiance était toujours de mise, même sur le camping, le son des concerts raisonnant au loin…

Samedi 25 juin

GUILT TRIP

AUTARKH

NERO DI MARTE

Une grosse journée s’annonce, avec une terre boueuse et une programmation qui envoie du lourd ! On commence la journée sur l’Altar, avec Dropdead Chaos et déjà pas mal de monde au rendez-vous (la tente était remplie), parfait pour se réveiller et faire le plein d’énergie. Deux heures plus tard, c’est au tour de Humanity’s Last Breath de faire son entrée en scène, avec un son assez net malgré les notes graves et syncopées, et une prestation scénique envoûtante.

MY OWN PRIVATE ALASKA

On retrouve MY OWN PRIVATE ALASKA plus de dix ans après leur fantastique album AMEN (produit par le cultissime Ross ROBINSON), avec un nouveau line-up (Mathieu Laciak au clavier basse, et Jordi Pujol à la batterie) et pléthore de nouveaux titres. Quid d’un groupe qui a traversé tant d’épreuves et de mouvements ? On pouvait s’attendre à tout, au meilleur comme au pire. On a assisté au meilleur. Les nouveaux titres (dont 3 exclusivités pour le Hellfest) sont d’une puissance et d’une efficacité redoutable. On sent que l’apport de textures via les nouveaux claviers, et l’apport du jeu plus metal de Jordi Pujol tend à façonner au groupe un nouveau visage. Moins cathartique pour soi, plus cathartique sur le monde. Aussi mélodieux et puissant qu’avant, mais davantage d’espoir. Toujours autant de colère, davantage de maturité. L’ancien trio de « piano-core » devenu quatuor, est pour sûr un des futurs grands groupes du monde de la musique extrême.
Emmanuel Delpix

HUMANITY’S LAST BREATH

BETRAYING THE MARTYRS

Un peu moins d’une heure après, on retrouve Betraying The Martyrs sur la même scène, encore une fois, pleine à craquer, à tel point que des festivaliers s’exclamaient et ne comprenaient pas ce que ce groupe faisait sur l’Altar, « ils peuvent remplir une Warzone ou une Mainstage ! ». Le show fut tout de même dantesque. L’Altar a l’avantage d’être une scène couverte, permettant ainsi des jeux de lumières en plein jour (et les fameux « strobbing effects »), participant ainsi à l’ambiance et à l’immersion générale (et permettant, accessoirement, de s’abriter de la pluie). Le nouveau chanteur portugais, Rui Martins, qui remplace Aaron Matts, n’a rien à envier à son prédécesseur : il a un coffre plus léger en ce qu’il tient la note moins longtemps en chant saturé, mais il partage la même puissance vocale et dispose d’une présence scénique accrue.

CONJURER

Puis il est venu le temps des interviews (avoues, t’as pensé à « cathédrale »), je n’assisterai donc pas aux prestations d’Eluveitie (on m’a dit que c’était incroyable, je suis tristesse), d’Epica (venus plusieurs fois au Hellfest, mais j’aurais aimé les voir IRL), pareil pour Fleshgod Apocalypse (j’ai raté le Black Pearl) et Airbourne (du bon vieux rock comme on l’aime, rediffusion disponible sur Arte Concert).

TOUCHE AMORE

On se retrouve donc devant la Mainstage 02 pour Nightwish que j’avais déjà vu en 2018, mais cette fois programmé à un créneau plus convenable (c’est sûr que 20h20, c’est mieux que 00h30). Les fans de metal symphonique étaient au rendez-vous, devant un show impressionnant grâce à la puissance vocale et au charisme dégagé par Floor Jansen, et aux flammes (on est au Hellfest, pardi !).

Pour une fois, j’ai très bien géré mon timing et j’ai pu commencer le concert des Guns N’ Roses… sur la Grande Roue ! Une vue dégagée sur la scène et l’ensemble du festival, un attroupement de fourmis devant la Mainstage 01, c’était magique ! Bien évidemment, j’ai couru pour « Welcome To The Jungle », 2ème ou 3ème titre joué. Nos chers amis américains pétaient la forme et ont joué leurs titres les plus connus, pour le plus grand bonheur des fans de la première heure. Seul regret et c’est purement personnel : ils n’ont pas joué « Don’t Cry ».

La soirée s’est donc clôturer sur une super note. Je suis rentrée au camping et je n’ai pas fait long feu, juste le temps de discuter un peu avec les potes et de préparer les interviews du lendemain, le programme s’annonce (encore) chargé pour le dernier jour.

Dimanche 26 juin

On commence la journée avec Spiritbox sur la Mainstage 01, un groupe de heavy metal canadien. Très bonne découverte : la chanteuse a une voix puissante, un très bon growl, et une énergie débordante sur scène.

SPIRITBOX

NOVELISTS

On enchaîne avec Novelists sur la Mainstage 02, un groupe que je connais et que j’avais déjà eu l’opportunité de voir à la Boule Noire à Paris, en première partie du groupe suédois Imminence. Bien qu’il ne fût que 11h40 et qu’ils ne jouaient que 30 minutes, nos amis franco-allemands ont su rassembler du monde devant la scène et les faire bouger. « C’est vraiment pas mal », ai-je entendu dire derrière moi. D’ailleurs, le son était bien meilleur qu’à la Boule Noire.

YEAR OF NO LIGHT

On retrouve ensuite Alien Weaponry sur la même scène, groupe néo-zélandais que j’apprécie et que je n’ai jamais eu l’occasion voir sur scène, c’était l’opportunité à ne pas rater. Entre le concert qui commence sur un « Haka » et qui se termine sur la chanson « Kai Tangata », j’ai adoré. On regrettera seulement la mauvaise humeur du chanteur/guitariste Lewis de Jong, qui a été contraint de jouer tout le set sur une seule guitare à cause d’un problème rencontré à l’aéroport (ils ont perdu tout leur matos) et qui s’est retrouvé à devoir réaccorder sa guitare entre deux chansons, ce qui l’a pas mal échaudé.

Retour à l’espace presse pour enchaîner les interviews jusqu’à 19h : pas de Tagada Jones du coup (ils jouent assez souvent en France et sont fréquemment programmés au Hellfest, donc je sais que j’aurai de multiples occasions de les voir ; mais j’avoue être un peu dégoûtée d’avoir raté leur prestation avec les Bidons de l’Enfer) ni de Bullet For My Valentine (je les ai déjà vu au Hellfest 2018 et sur la même scène, mais rien que pour leur énergie et leurs titres iconiques, j’aurais aimé les revoir), ni de Lionheart (je les ai déjà vu à deux reprises, au Trabendo et au Gibus à Paris ; mais j’aurais aimé les voir en festival histoire de profiter d’une ambiance différente qu’en petites salles).

Avant d’aller voir Bring Me The Horizon sur la Mainstage 02, petit arrêt au point restauration pour tenter de chopper le fameux sandwich raclette… mais en vain. Beaucoup trop de monde et trop peu de créneaux horaires de disponibles entre les interviews et les concerts… Limite mon seul regret du festival, mais je reviendrai et je l’aurai cette fois ! Veni, vidi, vici !

En attendant, quitte à ne pas manger, autant réussir à se choper une bonne place pour Bring Me The Horizon ! J’ai pu voir la fin du show d’Avatar et je regrette de ne pas avoir pu venir plus tôt tellement ça avait d’être le feu, une belle découverte musicalement parlant, et un gros coup de cœur pour l’univers à la fois burlesque et circassien. S’agissant de Bring Me The Horizon, le concert commence avec « Can You Feel My Heart », de quoi mettre la foule en délire ! Je pense qu’on est tous revenu à notre période emo du lycée le temps d’un instant, j’entendais tout ceux de ma génération s’éclater et chanter à tue-tête, j’ai discuté et rigolé avec des gens complètement random, c’était vraiment cool. Le chanteur Oliver Sykes, conscient d’être au Hellfest, a tout donné malgré ses cordes vocales abîmées, screamant et growlant là où originellement, il n’y avait pas de chant saturé. Son côté orgueilleux a fait qu’il a pas mal insisté pour qu’il y ait des pits toujours plus gros, voire plusieurs pits en même temps ; mais il s’est rattrapé en descendant dans le pit photo pour checker les fans du premier rang et en nous proposant un « blowjob » (l’excitation du Hellfest, tue coco).

On enchaîne ensuite avec Black Label Society, un groupe de heavy metal américain. Je ne suis pas particulièrement fan de leur musique, mais il faut avouer que le quatuor californien dégage une énergie et une prestance sur scène exceptionnelle. Puis, c’est au tour de Sabaton de faire son entrée sur scène en grande pompe, sur son char d’assault et avec de multiples effets pyrotechniques (pétards, flammes, etc.). Venus pour remplacer Manowar en 2019, l’accueil qui leur a été fait dépassait toute espérance, les émouvant jusqu’aux larmes : alors que la plupart des festivaliers campaient devant la Mainstage 01 pour le concert de Metallica à 23h05, on s’est retrouvé en « petit » comité devant la Mainstage 02. L’ambiance y était bon enfant, quelques petits pogos gentillets par-ci par-là, un « flashmob » où tout le monde au centre de la fosse s’est assis par terre et s’est mis à lever les bras frénétiquement (dont moi), le public qui se met à chantonner l’air principal de « Swedish Pagans » avant, pendant et après que la chanson fut jouée et même après le show, alors que Sabaton avait quitté la scène. Un show de dingue, une ambiance au rendez-vous.

Ce fut alors au tour de Metallica de clôturer cette soirée devant 60.000 personnes, groupe tant attendue que personne ne pensait voir un jour au Hellfest. Le quatuor de heavy metal américain fut plein d’énergie pendant 2h de show millimétré. Les meilleurs titres du groupe ont été joués, de « Enter Sandman » à « Nothing Else Matters », en passant par « Seek and Destroy » et le concert s’est clôturé sur des jeux de lasers et un feu d’artifice à la fin de « Master of Puppets ». Une 15ème édition qui se termine en apotéose.

Mais attendez, ce n’est pas fini, ne partez pas tout de suite ! On a eu le droit à l’annonce du prochain Hellfest, comme à chaque édition : les dates annoncées sont les 16, 17 et 18 juin 2023. Pas d’annonce de noms de groupes, mais beaucoup de théories : certains parlent de Iron Maiden et AC/DC, car leurs musiques ont été diffusées pendant le feu d’artifice clôturant le Hellfest 2022. Très gros feu d’artifice par ailleurs, qui a été filmé par des drones et figure à la fin de l’Aftermovie de cette édition.

Pour conclure, on comprend aisément pourquoi le Hellfest est considéré comme le meilleur festival metal au monde, aussi bien par les artistes qui se réjouissent de figurer sur son affiche, que le public fidèle qui y revient chaque année, sans aucune lassitude, et fait tellement confiance à la production du Hellfest qu’à chaque édition, les pass 3 jours (ou 4 jours exceptionnellement cette année) se vendent comme des petits pains et se retrouvent « sold-out » en moins d’une heure. À chaque fois, l’équipe du Hellfest se dépasse pour nous proposer une expérience sans cesse améliorée, comme la mise-en-place des parkings et des navettes (l’organisation est à revoir, mais on peut apprécier l’initiative), la mise-à-disposition d’urinoirs féminins, des stands de nourriture et de merch sans cesse renouvelés, etc. Je tiens à remercier toute la production du Hellfest pour assurer l’organisation, chaque année, d’un festival gargantuesque ; tous les festivaliers venus du monde entier pour le faire vivre ; tous les bénévoles dévoués sans qui le Hellfest ne pourrait tout simplement pas fonctionner ; et tous les attachés de presse qui se décarcassent à chaque édition pour pouvoir organiser les interviews et les conférences de presse dans les meilleures conditions. Sur ce, rendez-vous en Enfer pour le 16ème chapitre !