Hellfest premier Week End
30 août 2022Hellfest premier Week End, le résumé condensé de ces trois premières journées en enfer.
Après trois longues années de disette sur la douce commune de Clisson, cette année 2022 se pare d’atours qui viennent tutoyer la légende en proposant non pas UN Hellfest, mais bien deux éditions consécutives, portant ainsi à sept jours cette incursion dans les terres de Lucifer.
Et quels 7 jours mes amis ! La crème de la crème de la scène metal est ainsi réuni. Pas moins de 362 groupes répartis sur six scènes, en tenant compte du Hellcity Square et du Metal Corner.
Mais revenons à présent sur ce premier weekend, du vendredi 18 juin au dimanche 20 donc.
VENDREDI 18 JUIN
Hellfest premier Week End ; Que Calor !
Vendredi matin, huit heures, j’attends fébrilement le train de banlieue qui me conduira au point de rendez-vous avec Isis Von Miaou, l’une des deux photographes de Warm TV accréditée pour ce premier week-end. Si en 2019 et les années précédentes nous étions en général parti plutôt le mercredi, cette année les contraintes professionnelles en ont décidé autrement et nous savons déjà que nous ne pourrons pas assister aux premiers concerts de la journée.
Toutefois, nous avons déjà Richard de chez Papillon Production sur place. Une chance pour nous qu’il ait pu se rendre disponible à la dernière seconde pour remplacer le désistement de dernière minute que nous avons eu à géré 4 jours avant le début du festival.
MEPHORASH, Temple / 13h35
Mephorash are a black metal band hailing from Uppsala, Sweden. Lyrically, their music is themed around occultism, qliphoth, and misanthropy.
While beginning their career with a more metal sound they’ve grown into a juggernaut of a band. Improving and honing their craft too a fine point, they delivered their best album in 2015, heading the band in a new direction.
CADAVER, Altar Stage / 14h20
Emerging from the fertile maelstrom of the late ’80s metal underground, Cadaver were among the first Norwegian extreme metal bands to gain any recognition away from their homeland. With a sound that mixed the raging brutality of Possessed and Death to a distinctly Norwegian sense of discord and disquiet…
https://www.vberkvlt.com/cadavertheband/
ELDER, Temple / 14h20
Elder is a genre-pushing rock band that melds heavy psychedelic sounds with progressive elements and evocative soundscapes. Formed in a small coastal town in Massachusetts in the mid aughts, the band has reinvented their sound over the course of five albums to grow from a stalwart of the stoner/doom scene into one of the most unique voices in the rock underground. Their long-scale compositions unfold as journeys, running the gamut of styles from the 70’s to the present within a single song with a penchant for “sheer gatefold-era grandeur” (Rolling Stone).
Hellfest premier Week End, suite du périple en terre clissonnaise
Après quelques heures de route nous arrivons dans la campagne clissonnaise. Le temps d’un cours détour chez Christopher, rencontré en 2019 et qui nous a très généreusement offert le gîte le temps de ce premier weekend de festival, Nous reprenons la voiture pour rejoindre Clisson. Mission, localiser l’un des parkings, nouveauté de cette édition 2022. Commence alors en ville, un périple en voiture qui restera mémorable. D’abord en quête du parking trois, ce n’est qu’à son approche que nous le comprenons complet. N’en demeurant pas marris pour autant, nous voilà en quête du 2 cette fois. Las, arrivé par la route de l’autre côté de Clisson, nous peinons à localiser le site. Isis, fort à propos me suggère de lancer Waze afin de retrouver le sens de l’orientation. Bingo, le parking apparaît enfin et nous y pénétrons après 45 minutes de recherche acharnée. L’an prochain on lancera Waze plus tôt, promis Isis. C’est un ménage subtil de soulagement et d’anxiété qui nous envahit alors en apercevant la longue file d’attente pour les navettes menant au site. Mauvaise langue que nous sommes, l’attente sous le soleil prend finalement très peu de temps et nous arrivons enfin sur site pour récupérer les précieuses accréditations qui nous attendent depuis 2020. Les choses sérieuses vont enfin pouvoir commencer. Du moins quand nous aurons mis la main sur un pass photo pour Isis, qui n’avait en arrivant qu’un accès presse ne lui permettant tout simplement pas de shooter. Un énorme merci à Roger de Replica Promotion pour nous avoir décoincé la situation dans la joie et la bonne humeur.
THE GREAT OLD ONES
Channelling the spirit and literary heritage of author H.P. Lovecraft, French Atmospheric black metallers THE GREAT OLD ONES have returned with their most impressive work to date. ‘Cosmicism’ lures the listener deeper into darkness with intricate, beautiful and twisted melodies, ultimately encompassing them with madness.
Après un rapide passage en zone VIP/Presse histoire de saluer Élodie et Romain qui se liquéfient sur pied sous la tente presse tout en assurant les moultes plannings des interviews et conférences de la journée, je m’aventure enfin sur le site pour prendre une dose de live salutaire. Pour des raisons toute personnelle, je me dois de vous confier que je n’ai pas mis les pieds dans UN seul concert depuis septembre 2019. Aussi, remettre le couvert directement en festival, autant vous dire que je me sens comme un gamin lâché dans une confiserie.
Sur la Mainstage 2 c’est Shinedown qui est en train de dérouler son set. Pour l’occasion c’est un quasi best off que les Floridiens propose au public qui s’agglutine devant la scène malgré la chaleur. Plutôt que les traditionnels mediator ou drumstick, ce sont les bouteilles d’eau qui volent vers la foule. Au vu de la chaleur c’est effectivement une initiative fort appréciable.
Hellfest premier Week End
J’opère un transfert sans accroc de la Mainstage 2 jusqu’à la 1. Vous noterez à quel point on paye de nos personnes pour vous rendre fidèlement compte des moments que nous vivons. (Un peu d’autocongratulations, ça fait toujours du bien et c’est gratuit.) Franck Carter et ses serpents à sonnettes sont venus faire parler les décibels et comme à son habitude le frontman n’économise ni énergie communicative ni bon mot. Aucun répit entre les morceaux, chauffage de foule, appel à venir le rencontrer dans son shop de tatouage pour se faire piquer par lui, il hurle, scande, danse en y mettant toutes ses tripes. Un artiste entier et sincère comme on aimerait en voir plus souvent. Mention spéciale à son “Girls Only Moshpit” faisant s’ouvrir la foule pour que ces dames puissent se lâcher sans retenue, encadrées par leurs homologues masculins, endossant le temps d’un titre le rôle d’agents de sécurité.
J’opère un retour en zone VIP/Presse pour aller saluer tous les copain, histoire de rattraper un peu le temps perdu et pour ma part passé en retrait de la scène. J’en profite pour aller découvrir les dernières créations de Gildas Vaugrenard. Créateur de la marque DasViken Guitars, il est devenu en 2017 luthier officiel du festival. L’ami Bastos est là lui aussi, Gildas l’a formé au noble art de la lutherie et il est présent pour présenter les modèles exclusifs créés pour l’édition 2022.
Détail guitare DasViken – signature Hellfest 2022
Le temps file et j’observe du coin de l’oeil la fin du set d’Opeth sur l’écran du bar VIP. Peu après, ce sont Rotting Christ et The Offspring qui se trouvent en “compétition” sur leurs scènes respectives jouant sur le même créneau. Préférant la pourriture à la progéniture mon choix est vite fait. Les grecs livrent un set diablement efficace et qui ne tardent pas à voir se former ses premiers moshpit.
On prend le temps de se sustenter. Entre la chaleur et les nombreux allers et venus entre les scènes la fatigue commence à se faire sentir. Puis j’ai perdu depuis longtemps l’habitude de me lever avant les poules. Papy n’a pas fait sa sieste aujourd’hui. Tous les ans, chaque Hellfest passé, on regrette après coup de ne pas avoir pris le temps de faire quelques tours de grande roue. C’est décidé, cette année sera celle ou nous irons tutoyer les étoiles. Isis, Jc et moi retombons presque en enfance en faisant patiemment la queue nous extasiant des nombreux looks devant et derrière nous dans la foule. Mention spéciale à la team Artichaud qui nous aura bien fait rire.
Tandis que nous quittons la grande roue les Dropkick Murphys terminent leur set. Ce sont les américains de Five Finger Death Punch qui doivent enchaîner en Mainstage 2. Toutefois nos photographes n’étant pas “prioritaire”, l’accès au pit photo ne leur aient pas permis.
Sur les coups de 23h30 afin d’anticiper au mieux la journée qui nous attend le lendemain, nous prenons la direction des navettes pour rejoindre le parking et rentrer se reposer. Il nous faudra plus d’une heure pour faire le trajet jusqu’au dit parking. Je n’ose penser à ceux qui prendront le même chemin sur les coups de deux heures du matin. Dans notre précipitation nous n’avons pas pris la peine de retenir le numéro de la travée où nous nous étions parqué. C’est au son des accords de Deftones et en une dizaine de minutes que nous localisons la Isis Mobile et parcourons la dizaine de kilomètres nous séparant de nos lits. À l’arrivée je m’effondre et m’endors à peine la tête posée sur l’oreiller.
Quelle journée !
SAMEDI 18 JUIN
Après une bonne nuit de sommeil, c’est sur les coups de 9 heures que nous reprenons la route pour Clisson et plus précisément son parking numéro 2. Si la veille nous avions tourné un peu avant de le rejoindre, cette fois ci nous y filons directement… pour le trouver complet ! Nous nous rabattons alors dans Clisson même et finissons par trouver une place non loin du Leclerc. Plus qu’à serrer les fesses en espérant retrouver la voiture dans la soirée. Le temps d’un café et Isis file sous la Altar pour le set de Karras. Quand à moi, c’est Point Mort que je ne voudrais pas rater. Ça tombe bien on est largement dans les temps. Pointless…, dernière production en date du quintet de Lovecore et premier album de la formation m’a fait forte impression. Une interview faites à sa sortie attend encore de passer à la moulinette montage tant le temps me fait défaut depuis quelques temps. Coucou Romain 😀 Promis je m’y colle vite !
Je vois à peine le temps passé devant le set de Point Mort. C’est intense, on passe d’une émotion à une autre dans la lente monté de puissance de leurs titres. Et le public ne s’y est pas trompé, la Valley est noir de monde et en ressortira unanime, qu’est ce que c’était bien, mais qu’est ce que c’était court.
KARRAS
During a dark night of winter, we went in an old cinema to see 1973 “The Exorcist” movie. Nobody except us came to see itduring that night. We met each other after the projection, talked about the film and the fact that we disagree about Father Karras’ fate afterlife. So as a resurrection, we decided to give Him a second chance through the way we know: play music loud
Next Move, direction la Mainstage 2 où Last Temptation vient présenter son nouvel album, Fuel For My Soul. Le groupe avait déjà eu l’occasion de présenter son premier opus, éponyme, au Hellfest en 2019. Butcho, maître de cérémonie de ce live, déborde d’une énergie communicative. Si le groupe ne révolutionne pas le genre, il propose un voyage aux sources du Hard des années 80 avec ce qu’il faut de modernité pour éviter l’écueil du cliché. Chaque titres semblent pensé pour la scène mais surtout l’audience. Après seulement une trentaine de minutes le voyage s’achève laissant un arrière goût de trop peu.
INVISIONS
InVisions is a Melodic Metalcore/Post-Hardcore band from York – North Yorkshire, UK. Started back in January 2016, when Ben Ville (vocals) approached Lucas Gabb (guitars) about starting a new project after the demise of their previous bands, then recruited Alex Scott (guitars) and booked a studio session for their debut single within a week. Drummer Josh Hardy soon joined after an introduction from the band’s producers Sam and Joe Graves from Innersound Studios. Their discography consists in a debut album ‘Never Nothing’ released in 2017, and a Full-length called ‘Between You & Me’ out at early last year.
Je découvre pour ma part InVisions. Si je ne suis pas tant bercé par le metalcore, je reconnais la qualité de la prestation et me laisse porter un moment par les nuances post-hardcore de la formation. Après m’être promis de poser une oreille plus attentive à la musique du groupe je poursuis mes pérégrinations au cœur du site.
LOUDBLAST
Formé en 1985 à Lille, dans le Nord avec le chanteur et guitariste Stéphane Buriez, le guitariste Nicolas Leclerq, le bassiste François Jamin et le batteur Joris Terrier1. Leurs deux premières démos — Behind the Dark Mist (1985) et Ultimate Violence (1986) —1, diffusées via un tape trading acharné de par la planète, permettent au groupe de se faire remarquer dès 1986 avec la sortie du désormais culte split LP Licensed to Thrash, qu’il partage avec Agressor. En 1989, le groupe publie son premier album, Sensorial Treatment, et effectue les premières parties de groupes comme Coroner, Watchtower, Sacred Reich et Manowar.
Wikipedia
Peu avant le début du set de Me and That Man, projet dark folk de Nergal il y a déjà foule sous la Valley. Plutôt friand des deux albums proposés à ce jour je m’y attarde un moment mais décide de me mettre en quête de ce qui sera la chose la plus dure à trouver sur le festival, un peu d’ombre et d’air frais.
ALESTORM
Avast, ye landlubbers! From the deepest darkest depths of the Caribbean comes ALESTORM, a drunken band of pirates on an epic quest to drink your beer, steal your rum, and be the greatest damn band that ever did sail the seven seas!
From humble beginnings playing shows to farm animals in a field somewhere in Eastern Scotland, Alestorm have evolved into an international party machine hellbent on conquering album charts and festival stages throughout the world, with their infectious brand of ‘Pirate Metal’ and their dashing good looks.
Somehow they’ve managed to convince hundreds of thousands of people from New Zealand to Argentina to Lithuania and everywhere in between (except Paraguay), that it’s cool to wear a pirate hat and sing stupid songs about getting drunk and stealing ships. So prepare your spleens, because Alestorm are coming to kick ass and chew gum. And they’re all out of ass.
Also, they have a giant inflatable duck. Does your band have a giant inflatable duck? No. I didn’t think so.
Alestorm, c’est de la joie de vivre à tous les shows. Les pirates du rock sont remontés à blocs et délivre un set à la mesure de leur humour et démesure. Ici le message est simple, faire la fête, boire et faire la fête. Puis faire la fête, boire à nouveau et refaire… Bref vous avez compris le schéma.
STEEL PANTHER
Le tout premier album sous le nom Steel Panther sort en juin 2009, intitulé Feel the Steel. Steel Panther est le groupe qui joua le plus souvent sur la Sunset Strip d’Hollywood.
Influencé par des groupes comme Poison ou Journey, Michael Starr, de son vrai nom Ralph Saenz, crée le groupe Danger Kitty après avoir joué dans Atomic Punk (groupe de reprise de Van Halen), puis joue brièvement avec le groupe phare de Los Angeles, L.A. Guns. Saenz, entouré de ses amis de lycée, Darren Leader (Stix Zadinia), Russ Parrish (Satchel), et Travis Haley (Lexxi Foxxx), écume les bars et pubs de Californie1. À la fin des années 1980, le groupe change plusieurs fois de nom, passant de Metal Shop à Metal Skool pour, enfin, Steel Panther1.
J’ai toutes les peines du monde à comprendre l’engouement autour de Steel Panther, mais les festivaliers sont en nombre pour les recevoir. La dimension parodique de leurs shows s’effacent malheureusement rapidement devant l’humour d’un autre temps que le groupe continue à véhiculer. Les françaises doivent se sentir honorées d’apprendre qu’elles sont parmi les femmes au monde les plus faciles à b*****.
Sans être grand fan de Megadeth, je me rend tout de même à la Mainstage 1. Et bien m’en aura pris, Dave Mustaine est en grande forme et chose suffisamment rare pour être signalé, particulièrement de bonne humeur.
DEEP PURPLE
Ian Gillan, Roger Glover, Ian Paice, Steve Morse and Don Airey continue to travel the scope of hard rock — the textures and nuances of their recent works are anything but thudding re-treads. They “stretched out in all directions” without any limitation, letting their creativity go.
“Deep Purple is putting the Deep back into Purple,” was the half-joking motto in the studio after the first songs created made it clear that Ezrin and Purple were on a path to creating an album pushing the boundaries of time, while voicing their resentment about the current situation of the world and addressing all generations.
Je n’avais jusqu’ici jamais su rester bien longtemps aux quelques lives de Deep Purple auxquels j’avais pu assister. Ce soir j’ai enfin compris d’où leur venait cette réputation. Un show immense, d’une intensité qu’on peine à trouver chez des formations bien plus jeunes.
SEPULTURA
Sepultura est un groupe de thrash metal brésilien, originaire de Belo Horizonte, dans l’État du Minas Gerais. Formé par Max et Igor Cavalera en 1984, le groupe est l’un des plus influents du thrash, death et groove metal de la fin des années 1980 et du début des années 1990. Il évolue ensuite vers le metalcore, en incorporant des éléments provenant du nu metal1, du metal alternatif et du metal industriel2,3.
SKÀLD
In the three years since its inception, SKÁLD has taken an unexpected path through the international musical landscape by breathing new life into the Viking spirit. Founded in 2018 when producer-composer Christophe Voisin-Boisvinet brought together some talents – among them the lead singer Justine Galmiche – to form an immersive musical project; SKÁLD embraces the ancestral spirit of the ancient skalds who chanted of the legends surrounding the peoples of the North and their gods. Through their music, SKÁLD take inspiration from the poetry of the ancient skalds who sang and told stories of the Vikings and their gods. Their music is characterized by singing in Old Norse and the use of ancient instruments including shamanic drums, talharpa, jouhikko and more.
Surpris de découvrir que Chaos Heidi remplace Justine sur scène au sein de Skáld sans que cela ne change en rien le plaisir que je prends chaque fois que je les vois. Leurs shows sont une invitation à la transe dans laquelle on ne peut que se plonger intensément.
Pour moi la soirée s’achèvera sur les notes de Ghost avant d’opérer un retour à la voiture, qui sera bien restée à sa place toute la journée. Ouf, on peut rentrer !
DIMANCHE 19 JUIN
GLASSBONE
Glassbone a retourné la Warzone en ouverture de journée. On ne sait que peu de choses des parisiens pour le moment, mais on va creuser.
LANDMVRKS
LANDMVRKS est un groupe de metalcore français, originaire de Marseille formé en 2014. Le groupe se définit comme évoluant dans le style Metalcore/Hardcore qui « alterne des riffs ouvertement violents avec des leads (en) aériens sans rien sacrifier au groove. Allant d’un chant saturé à un chant clair, en passant par un chant quasiment voire réellement «rapé».
Les marseillais de Landmvrks ont mis tout le monde d’accord dans le pit avec un set millimétré et d’une puissance folle. Là encore un set bien trop court mais qui aura sans nulle doute renforcé voire tordu quelques cervicales dans la foule amassée pour les voir. Quel bon dieu de transition pour eux qui avaient mis sens dessus dessous la HellStage en 2016.
LACUNA COIL
Lacuna Coil est un groupe italien de metal gothique, originaire de Milan. Le groupe est formé en 1994, d’abord sous le nom de Sleep of Right puis d’Ethereal9.
Leur musique s’inspire du mouvement gothique, utilisant des lignes de guitare mélodieuses, alternant chant lourd et clair, avec une légère influence pop. D’après ses membres, le groupe est influencé par d’autres tels que Paradise Lost, Tiamat, Septicflesh ou encore Type O Negative.
Isis est une grande, très grande fan des italiens de Lacuna Coil. Il suffit de voir combien de clichés elle en aura retenue pour ce report. Avec une carrière qui s’approche des trente ans maintenant, ils n’avaient encore jamais joué au Hellfest. Leur passage sur la Mainstage 1 m’aura conforté dans le fait que je ne me suis définitivement pas assez penché sur leur discographie. Les alternances du chant quasi lyrique de Cristina Scabbia et celui tout en saturation d’Andrea Ferro sont d’une efficacité redoutable. Le public ne s’y trompe pas et savoure les 40 courtes minutes du set début de journée oblige. À quand les italiens sur un créneau leur permettant de balayer un peu plus largement leur discographie foisonnante et bigarrée ?
MONUMENTS
Monuments est un groupe de metal progressif britannique, originaire de Milton Keynes, en Angleterre. Il est formé en 2007 par les deux guitaristes John Browne (ex-Fellsilent) et Josh Travis (ex-The Tony Danza Tapdance Extravaganza). Le groupe compte au total quatre albums studio sur le label Century Media Records : Gnosis en 2012, The Amanuensis en 2014, Phronesis en 2018 et In Statis en 2022.
TWIN TEMPLE
Twin Temple is an American rock and roll/doo-wop duo. They call their genre Satanic doo-wop. They consist of vocalist Alexandra James and guitarist Zachary James. They released their first single in 2017, and their first album in 2019. They have to date released two albums and four singles.
Il y a parfois dans la programmation du Hellfest des groupes qu’on auraient jamais imaginé voire pendant le festival. Il en va ainsi de Twin Temple, groupe mêlant rockabilly et blues le tout en une ode à Satan et son culte. C’est en tout cas une parenthèse rafraîchissante dans la journée. Un mélange improbable, une Amy Winehouse se gorgeant de sang et se déhanchant sur un Rythm’N Blues des plus entraînants. Merci Isis pour cette découverte.
JINJER
Through their relentless hard work, non-stop touring and critically acclaimed /chart-breaking releases gaining over 250M streams/views across all platforms globally – JINJER are truly one of modern metal’s hottest and most exciting bands around today. The band has become synonymous with doing things their own way and breaking every rule in the Heavy Metal handbook- which they made loudly clear on their hugely successful fourth studio album: WALLFLOWERS.
La foule est dense devant la Mainstage 2 à l’approche du passage des ukrainiens de Jinjer. Le set est redoutable et Tatiana Shmayluk en verve. À titre personnel toutefois je regretterais le choix du groupe de ne pas retransmettre le show sur les écrans géants encadrants la scène. Si j’ai pris beaucoup de plaisir pendant le set, je reste déçu d’avoir essentiellement pu admirer des fourmis sur une scène bien trop lointaine.
DOWN
Down est un supergroupe de sludge metal américain, originaire de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. En 2009, le groupe se compose de Phil Anselmo au chant, Pepper Keenan, et Bobby Landgraf à la guitare, Patrick Bruders à la basse, et Jimmy Bower à la batterie. Depuis sa formation, Down recense trois albums studio, NOLA, Down II: A Bustle in Your Hedgerow et Down III: Over the Under1. En 2014, le groupe fait paraître son cinquième album sous la forme d’un EP intitulé Down IV Part II.
La super groupe Down est une fois encore de la programmation. C’est plus par curiosité que je m’attarde pendant le set. Ni heureux, ni déçu, je sais un peu à quoi m’attendre dorénavant des prestations de Phil Anselmo. À titre personnel l’annonce de la “reformation” de Pantera m’aura fait aussi peu d’effets que le set des américains.
WHILE SHE SLEEPS
While She Sleeps est un groupe de metalcore britannique, originaire de Sheffield, en Angleterre. Formé en 2006, le groupe est composé de Lawrence « Loz » Taylor au chant, de Sean Long à la guitare, de Mat Welsh à la guitare rythmique, de Aaran McKenzie à la basse et de Adam « Sav » Savage à la batterie.
On en aura vu des shows pendant ces trois jours, du bon, du très bon, du moyen et pire encore. Le set de Judas Priest sur cette fin de dimanche, celui de Korn un peu avant, mais là encore point de clichés à vous montrer. Les japonais de Maximum The Hormone ont également fait un passage ultra remarqué, mais les coutumes du pays du soleil levant auront interdits tout photographes pendant leur set. Dommage ils sont pourtant diablement photogénique.
Pour moi ce weekend s’achèvera donc avec un set décevant de Gojira. La tension sur scène est palpable et malaisante. Le show qu’on attendait dantesque s’en est trouvé plus que perturbé. Il faudra sans aucun doute retourner les voir pour apprécier à sa juste valeur un show qui pour ma part aura été particulièrement gâché.
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