9e album studio pour Deftones avec Ohms
6 octobre 20204 ans seulement après un “Gore“, que les fans reconnaissent aujourd’hui comme un peu “expérimental”, là où j’aurais juste dit chiant, le quintet de Sacramento revient en force pour son 9e album studio, appuyé par l’homme de TOUS les excellents Deftones, Terry Date.
Le 20 août, c’est Ohms, éponyme de l’album qui était chargé nous présenter les prémices de ce 10 titres. Hype presque immédiate, relancée 15 jours après par Genesis, Deftones semble bien revenir avec un album qui tiendrait la réplique au Poney Blanc de 2000. Après une écoute complète, il faut bien l’admettre, c’est bien un très bon cru que ce Ohms. Nuance et puissance, les 30 ans de carrière du groupe et cette cohésion, malgré les heurts occasionnels auront sans aucun doute contribué à la genèse de ce bijou sonore.
Chino dans ses œuvres.
D’aussi loin que je m’en souvienne c’est Diamond’s Eyes qui m’avait laissé cette impression pour la dernière fois. L’impression d’un Chino s’éclatant vraiment sur ses morceaux. Impression toute personnelle ça va de soit, mais qui se nourrit au fil de l’écoute. The Spell Of Mathematics est à lui seul un florilège des capacités vocales du presque cinquantenaire maintenant. Loin de se retrancher dans ses acquis, il explore, s’aventure et pousse sa voix au plus près de ses limites.
Cohésion retrouvée.
On se souvient des tensions entourant la sortie de Gore, d’un Carpenter ne cachant pas une seconde le sacrifice concédé en acceptant de jouer sur l’album. Autant que des tensions internes qu’ils évoquent à demi-mots dans quelques interviews de cette période. C’est qu’elle semble loin cette époque quand on se plonge dans Ohms. Si le travail de Date n’y est pas pour rien, la cohésion de l’ensemble est frappante. Aurais-je déclenché la machine de H.G Wells ? On est en 2000 ?
La symbiose Deftones, Terry Date semble tellement évidente au sortir de quelques religieuses écoutes que j’en arrive à soupçonner l’existence d’un monde parallèle où Ohms serait successeur direct de White Pony. Mais je m’égare. Histoire de ne toutefois pas paraître totalement dithyrambique au sujet de ce 9e album studio, je me demande quand même si je suis le seul à trouver des similitudes vocales entre Corgan et Moreno ?
Mic drop, c’est tout pour moi !
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