Un samedi soir sur la Terre

Un samedi soir sur la Terre

16 avril 2020 0 Par Véronique Reinette

Un samedi soir sur la Terre, rassurez vous je ne vais pas vous parler de Cabrel mais du concert du 7 mars 2020 à la Batterie, sur Guyancourt.

Isis et moi décidons de nous retrouver en avance pour boire une bière peinardes avant le début des festivités.

Le lieu est très sympa, les parkings accessibles, bonne nouvelle pour moi qui suis avec ma copine la béquille, et surtout la salle jouxte un restau/bar a des serveurs très sympa qui nous font sourire dès notre arrivée.

Une bière, une dégustation de planteur , et une bonne discussion entre amies la soirée démarre au poil. De loin nous entendons les dernières balances, les musiciens arrivent ça papote dans tous les sens le temps s’étire en nonchalance.

Le public commence à arriver, les copains aussi. Le bar est pris d’assaut avec bonhomie. Walnut Grove Dc est le premier groupe à jouer. Dès les premiers accords on sent qu’on est là pour s’amuser avec de l’excellente musique. Les quatre gars de La Rochelle mettent de l’énergie et de la bonne musique. Bilan des courses les traînards du bar ne tardent pas à rejoindre la salle. Nous sommes tous là pour nous mettre de la bonne musique dans les oreilles et nous sommes servis ! Mélange de rock, punk, avec un soupçon de heavy par moments, avec en plus un groupe qui s’amuse clairement sur scène, le public est conquis et ça commence à bouger dans les premiers rangs. “Mona Lisa” enflamme le public qui se met à se déchaîner…

Je découvre à cette occasion que la salle a une zone pmr bien conçue où l’on peut s’asseoir tout en profitant de la scène ! Faire un concert comme celui la assise c’est la loose, mais continuer à voir le show est un sacré plaisir.
Je ne sais combien de temps ils ont joué mais cela m’a semblé bien trop court…

Bukowski aux commandes en seconde partie. La température continue de grimper (soyez pas paranos on avait tous la forme !). Première fois que je les voyais sur scène avec leur nouveau batteur, ils n’ont rien perdu de leur gouache. Le jeu de lumières aux teintes verdâtres pour leur premier titre “Smoky Room” me fait penser à des extra-terrestres en voyant les gars s’en donner à cœur joie.
Les remerciements de Mathieu à propos des anti-dépresseurs pour annoncer Atarax me font marrer. Il serait d’ailleurs d’utilité publique de l’écouter tous les jours celle-ci par les temps qui courent.

Plus sérieusement le quatuor a été comme d’habitude excellent sur scène. Les frangins et leurs deux potes étaient ravis d’être là et cela se sentait ! Plus de 10 ans d’existence 5 albums à leur actif et un show d’enfer, on en veut encore continuer messieurs à nous décrasser les cages à miel !

Ceci étant le concert de Buko prend fin et les tauliers arrivent.

Et nous mettent directement dans l’ambiance avec “Bonne Guerre“. Dès l’intro le public saute partout, ça pogote sans hésiter de manière très bon enfant.

J’ai rejoint le premier rang malgré tout, difficile de faire autrement (quoi que la place de la console son la veille avec Quelu était pas mal non plus). Quelques gars du public ont été sympas et se sont spontanément mis en protection merci à eux. Nombreux sont ceux, qui comme moi, s’époumonent en reprenant les paroles, l’album Vanités est déjà dans toutes les mémoires et ça fait plaisir ! Pas de repos, ils enchaînent direct sur LExemple, titre sacrément d’actualité comme le reste d’ailleurs, “Regardes comme on tremble, car ce monde qui nous ressemble nous savons il me semble que nous n’servirons pas d’exemple, ou de ce qu’on évite, c’est sur on nous oubliera vite !
Je ne sais pas pour vous mais chez moi ça résonne ! Les titres s’enchaînent, les chansons old school comme Arraché, Pyromane, Weedo, s’entremêlent avec des plus contemporaines les Fauves par exemple.

Je suis contente ils jouent contre les murs (poke Annie) et Autopilote (poke Isis).

Le public est de plus en plus chaud, ça slame dans tous les sens. Un type vient nous montrer son cul sur scène, ça faisait longtemps, et ça ne manquait pas forcément d’ailleurs … d’autres montent le temps de partir slamer ou faire un peu le show avec les gars. Denis veille au grain de loin, je le vois attentif et bonhomme le sourire aux lèvres.

Soudain Reuno nous rappelle que chez Lofofora point de rappel et que bientôt ça sera la fin. L’oeuf démarre sur les chapeaux de roues, à croire que ça nous fouette le sang toute la salle bouge, ça slame à 2 ou 3 en même temps, les pogos sont de plus en plus musclés personne n’a envie que ça s’arrête. Justice et Buvez du cul clôtureront le concert de sublime manière.

La lumière se rallume. Il y a cet instant de flottement propres aux excellents concerts ou le public reste, se calme, et traine dans la salle le temps de revenir à la réalité sans se presser.

C’était ça le samedi 7 mars sur la terre de La Batterie. Une date mémorable qui a fait du bien aux cœurs et aux esprits ! Merci aux organisateurs du Metal Sphere nous avons passé grâce à vous une super soirée !