Rãgarãja / Sidilarsen à la Maroquinerie

18 décembre 2019 0 Par Yom

Samedi 23 novembre 2019, rendez-vous est pris à la Maroquinerie pour une date où les parisiens de Rãgarãja et les toulousains de Sidilarsen se partagent l’affiche de la soirée. J’arrive rue Boyer une heure avant l’ouverture des portes, je suis le premier. Je vérifie mes infos, non non c’est bien ici. A l’ouverture des portes petit souci de billetterie, je trépigne en voyant les gens descendre dans la salle en attendant mon précieux sésame photo. “Vite Roger mon pass !”

Enfin je fonce dans la fosse sans prendre une pinte de bière, c’est vous dire ! Ouf ma place préférée, 1 er rang centrale, est toujours là. Je m’installe, la guerre peut commencer..

Chapeau les gars, you did it !

Rãgarãja, grand gagnant du concours lancé par Sidilarsen pour partager leur date parisienne, vient de défendre son premier album en tête d’affiche au Bus Palladium. Ils arrivent sur scène avec l’excitation d’un gosse qui surprend le père Noël devant le sapin, ils savent l’opportunité d’être ici et nous font comprendre qu’ils vont embraser la Maro.
Une fois le groupe sur scène, leur frontman Euryale lance les hostilités après une brève phrase d’intro. Pas le temps de niaiser ! Les murs de la Maro résonnent du djent engagé des Rãgarãja pour un set trop court à mes yeux, première partie oblige.

Sheitan
Chrysalide
Egosphere
Sarcophage
Dans le miroir
Fractale

Raz de marée toulousain avec Sidilarsen !

Les Toulousains, qui n’ont eu aucun mal à remplir la salle à taille humaine de la Maro, débarquent sur scène, Didou et Vyber aux premiers rangs pour retourner la salle. “A vif” électrise d’emblée le public et les sudistes enchaînent leurs hymnes humanistes et galvanisants sans répit comme autant de vagues de chaleur et d’énergie dans une fosse déchaînée, votre serviteur en est témoin.
En rappel ultime, Didou entonne “Des milliards” et le public reprend en choeur le refrain, conclusion touchante de cette date électrique. Ce soir-là une fois de plus l’humain s’adressait à l’homme.