“Moi j’aimerais trop jouer à Paris tous les soirs”

“Moi j’aimerais trop jouer à Paris tous les soirs”

28 novembre 2019 0 Par Pauline Uzan

Le lundi 18 novembre, c’est le jour tant attendu pour aller voir Somali Yatch Club, Glowsun et Stoned Jesus. On ne va pas revenir sur l’annulation de My Sleeping Karma, on va parler de ceux qui étaient présents. Trois trios qui en imposent !

Dans le public tout le monde tangue de droite à gauche, ça part dans des états de transe considérables. Pour un lundi soir, la fosse est remplie et l’Alhambra danse.

Somali Yatch Club :

C’est un groupe ukrainien que je n’avais jamais eu l’occasion de connaître avant. Et c’est une faute grossière. Ce groupe m’a faite voyager dans un univers lointain. Leur genre se mélange entre stoner et psychédélique. Les chansons sont assez longues et permettent de capter pleinement leur univers.

Le concert se termine par Vero qui est pourtant la première chanson de leur dernier album The Sea sorti en 2018.

Glowsun :

Glowsun, c’est un groupe de Lillois, très énergique avec une batterie puissante. Il y a une alternance entre des sons angoissants, puissants, rythmés qui viennent jusqu’au coeur.
Glowsun c’est de la musique qui se ressent et qui te transperce et t’envoûte. Le chanteur n’est pas très loquace et sa voix paraît de temps en temps un peu étouffée par la puissance de leur instrument mais ça n’empêche pas de ressentir un profond bonheur en les écoutant. Mais pas seulement parce qu’ils font un show sur scène, ils montrent leur puissance avec beaucoup de sourire et de complicité.

Stoned Jesus

Ca y est ! Ils ont fêté leur 10 ans d’existence à Paris. Nouvelle chemise et nouvelle guitare pour Ihor Sydorenko.

Ils ont eu raison de venir, l’ambiance était électrique. Ça saute, ça pogote, les chansons s’enchaînent dans des ambiances autant oppressantes que joyeuses.

Le show commence par Red Wine, la voix traînante et pourtant si dynamique est au coeur de l’attention. Les lumières deviennent bleues, jaunes, les fumeurs commencent à allumer leur joint et c’est parti pour un tour.

Les premières chansons sont assez calmes, mais quand arrive la troisième chanson Thessalia (du dernier album, Pilgrims) la batterie devient pressante, les paroles plus sombres et le concert est pleinement lancé. On vogue entre plusieurs énergies selon les tempo, la mélancolie et la joie.

Les chansons mythiques Indians et I’m The Mountain envoient la sauce. C’est la bagarre dans le public. Le bassiste se jette dans le public et se prête à l’ambiance “pogotique”.

Nous, chanceux parisiens avons eu droit à deux rappels, Apathy et Here comes the Robots.

Merci aux groupes pour le voyage interstellaire, à Garmonbozia et à l’Alhambra !