THE DEAD SOUTH + DANNY OLIVER + MATTHEW LOGAN VASQUEZ @ LE TRIANON – 11.04.2019 [REPORT]

THE DEAD SOUTH + DANNY OLIVER + MATTHEW LOGAN VASQUEZ @ LE TRIANON – 11.04.2019 [REPORT]

22 avril 2019 0 Par Pauline Uzan

Du Rock , du Folk et du Blues !

 

Le 11 avril, direction le Trianon pour voir les canadiens du groupe The Dead South. Après le Japon et les Etats-Unis, c’est à Paris qu’ils viennent montrer de quoi ils sont capables ! Les premières parties étaient Dany Oliver, un petit bonhomme canadien avec sa gratte et Matthew Logan Vasquez, un groupe de trois artistes venus du Texas !

DANNY OLIVER 

 

C’est un chanteur indie qui a commencé la musique en 2014. Il est sur scène uniquement accompagné de sa guitare, il est tout seul face au monde qui trépigne d’impatience pour The Dead South, lourde tâche ! Son ton était assez romantique, on le sentait heureux d’être au Trianon avec nous. Il n’hésitait pas à faire rire le public et à s’adresser directement à lui.

Dany a sorti un album la semaine dernière nommé For All My Former Lovers disponible sur toutes les plateformes d’écoute. La première chanson sur les trois du show, est nommée Speak to You, et la dernière est Untitled. Pas de parole et une façon assez atypique de jouer de la guitare. L’engin posé sur ses genoux, Danny joue de la guitare comme on peut jouer d’un tambour, et pourquoi pas ?

 

 

 

 

MATTHEW LOGAN VASQUEZ

 

 

 

Après la guitare sur les genoux, on passe à un solo fait avec les dents. Je vois que la technique de monsieur Hendrix n’a pas laissé indifférent Matthew, et là aussi pourquoi pas ? Matthew Logan Vasquez n’a pas froid aux yeux. C’est un groupe du Rock, mais pas que. Ces trois hommes mélangent le Psyché, le Blues et l’Indie.

C’est un groupe qui bouge, on sent l’énergie qu’ils dégagent, l’enchainement est rapide, le chanteur alterne entre une voix aigüe, des petits cris et une voix suave (et se retrouvera presque sans voix à la fin du show !).

On sent tout de même les grosses influences rock derrière leur travail comme Springsteen ou Iggy Pop. Mais cela n’empêche pas ce groupe d’avoir une belle et riche identité musicale, il y a même un peu de country pour les derniers morceaux.

THE DEAD SOUTH

 

 

 

 

Yeehaw !

The Dead South est un groupe qui représente le bluegrass et le folk. Ces galopins ont créé leur groupe en 2012, et ont sorti trois albums depuis, respectivement : The Ocean Went Mad And We Were To Blame, Good Company et Illusion & Doubt.

Les drapeaux du Canada sont hissés, les artistes sont attendus comme les plus grandes stars. Le décor est travaillé, la lumière est bien gérée dès le départ et les costumes sont chics. Tous ces bonhommes portent une chemise blanche, des bretelles, et un chapeau. Dès la fin de leur introduction instrumentale, ils sont acclamés. Pour la deuxième chanson, on peut à présent savourer les voix cassées de Scott Pringle et Natt Hilts, qui sont si particulières et qui plaisent tant.

La troisième chanson « Deadman isle » provient du dernier album sorti en 2016. On comprend alors que leur technique pour faire monter le plaisir, c’est de créer un moment de latence au milieu d’un morceau afin de mieux enchainer (et créer une impatience folle du côté du public qui s’agite !). Ce qui est très agréable c’est leur dynamisme et particulièrement le sourire de Danny Kenyon, ( qui a la charge du violoncelle) visuellement c’est un plaisir de tous les voir. Leur façon de taper du pied en rythme, de droite à gauche, leur arrêt sur image entre les morceaux marque leur grande complicité. Ils enchainent rapidement, nous arrivons sur The Snake Man, une performance qui marque, l’ambiance devient plus pesante, la voix devient écho et le public s’immobilise presque.

Quand Scott chante « Time for Crawling », il mâche ses mots, mais c’est agréable de se laisser bercer, ne pas tout comprendre, nous suivons juste le rythme gaiement dans une ambiance champêtre. Nous pouvons finalement entendre Danny qui, même en chantant, va continuer de sourire.

Enfin, quand arrivent les sifflements de Monsieur Risette, tout le monde lève les bras, on le sait, c’est la chanson mythique aux 119 millions de vue « In Hell I’ll be in good company » de l’album Good Company sorti en 2014. Le public tape du pied, danse et savoure l’instant. Après cette mélodie, le public les rappelle en démolissant un petit peu le parquet du trianon. Ils reviennent donc pour Banjo Odyssey et Travellin Man qui clôtureront cette magnifique prestation.

Une performance magistrale en bref.

Merci au Périscope pour leur accueil et leur place d’honneur, au Trianon et aux groupes si énergiques et si agréables.

 

ÉCRIT ► Pauline UZAN / WARM TV
PHOTOS ► Guillaume BOUVET – Les Visions de Monsieur G. / WARM TV

© WARM TV – AVRIL 2019