Mes 10 albums : Yom
30 octobre 2020J’ai demandé à chaque membre de la team Warm de me faire son : Mes 10 albums.
Les 10 albums les plus marquants pour chacun d’eux à ce jour. Parce qu’au delà d’une tronche sur un trombinoscope, d’une signature d’article ou d’un crédit photo, nous sommes avant tout une équipe dans toute sa diversité.
et Long Life Warm TV !
Je vais vous parler d’un temps d’avant internet, d’un temps où le bouche à oreille, les bornes d’écoute à la Fnac, les artworks de pochettes d’album et les choix des acquéreurs multimédia des bibliothèques décidaient un peu de nos goûts musicaux. Je vais vous parler d’albums que le quadra que je suis écoute depuis 20 ou 25 ans. Rien de très underground ou indé mais des albums qui avec quelques autres constituent les murs porteurs de ma culture musicale actuelle. On y va ? Allez c’est parti..
Depeche Mode – Violator
DM est ce genre de groupes que j’ai découvert avec un de leurs meilleurs albums, de quoi hameçonner mon système auditif. « Violator » est un grand cru en matière d’electronica cold-wave, Martin Gore y déploie des sons résolument modernes et léchés, il n’y a rien à jeter. Cohérent, maîtrisé, mature. Dave Gahan assure le boulot en crooner ténébreux et charismatique.
Dead Can Dance – Into the labyrinth
Cet album.. J’en ai des frissons rien qu’en tapant son nom. Je l’ai découvert en médiathèque dans mon Calvados natal, séduit d’emblée par la très belle photo de Touhami Ennadre, ces mains d’enfant agrippant une main d’adulte. Brendan Perry et Lisa Gerrard signent là un album très particulier, un mélange terriblement réussi de dark-wave gothique et de world music. Une expérience chamanique unique, un voyage hors du temps. L’album reste cohérent dans sa démarche et ses sonorités jusqu’au bout, rien ne vient entacher ce voyage initiatique. Anecdote véridique : j’étais déjà tellement amoureux de cet album que j’ai mis quelques années à écouter le reste de leur discographie, par peur d’être déçu. Je ne l’ai pas été évidemment mais ce que j’avais anticipé s’est confirmé : « Into the Labyrinth » reste sans conteste mon album préféré de DCD. Les voix complémentaires de Perry et Gerrard, les compos si particulières..
Iron Maiden – The Number of the Beast
1982, des p’tit Anglais en jeans moule-burnes sortent leur troisième album. Cohérent, maitrisé, mature, « Number.. » devient vite une référence du heavy. Harris dira lui-même avec humour que pendant toute la carrière de la Vierge de Fer le groupe s’est efforcé de ne pas reproduire un autre « Number..« . Un de mes premiers albums de « métal », le genre de son accessible qui te prépare à manger plus tard du Meshuggah et du Cannibal Corpse au petit déjeuner..
Nine Inch Nails – The downward spiral
Le vieux quadra que je suis a vu sortir cet album de référence à sa sortie. J’avais adhéré sans hésiter à « Pretty Hate Machine » et « Broken« , aux univers sonores bien marqués respectivement. « The downward.. » nous offre déjà une palette plus large pour une autre expérience personnelle et sensorielle. Un album abouti, intelligent mais torturé et habité par les vieux démons de Trent Reznor, un opéra-rock en enfer. Quelle idée aussi d’aller crécher dans la maison de Sharon Tate.
Marillion – Misplaced Childhood
Avec The Alan Parsons Project mes premières amours musicales jamais démenties. Un concept-album résolument prog autour d’une enfance « compliquée », de traumas et d’une histoire d’amour vouée à l’échec. J’ai découvert par pur hasard à l’époque mais nul doute que l’artwork génial de Mark Wilkinson m’aurait convaincu avant même la première écoute.. 30 ans déjà pour bibi..
Alice in Chains – Dirt
Alors oui « Nevermind » est une pierre angulaire, un album inspirant, décisif, on sent la patte de Dave Grohl et le petit plus vis-à-vis de « Bleach » mais personnellement cette domination du genre à la Magic ou WoW ( les geeks et gamers savent) me gênait un peu. Je savais qu’il y avait autre chose mais où chercher ? Certes on avait déjà inventé la roue, l’eau courante, l’électricité mais internet on avait pas.. Et puis il y a eu « Dirt« , il m’attendait dans ma médiathèque avec sa pochette intrigante. La boîte de Pandore était ouverte : Pearl Jam, Soundgarden, The Screaming Trees, mais ça c’est une autre histoire..
Ministry – Psalm 69
Album au nom originel imprononçable, à l’historique improbable : Jurgensen et consorts avaient bouffé tout le budget alloué à l’album dans la dope, les mecs ont réussi à gratter auprès de la maison de disques pour tout de même accoucher du bébé prévu. L’album sort, un bloc brut de brutalité et d’efficacité, un mur de son saturé qui trouve son public et explose les ventes. Pour paraphraser le grand Eddy, « çaaaa c’est du rock ! »
David Bowie – The rise & fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars
Parce que David, parce que Ziggy, parce que j’ai littéralement grandi avec les tubes de Bowie et que déjà du haut de mes 10 ans j’avais compris que j’avais affaire à un grand monsieur.
Therapy ? – Troublegum
Ce n’est pas mon premier album de métal, ça n’a pas été le dernier loin de là mais à sa sortie il a représenté une claque, pour ses visuels dérangeants et évidemment pour ses tubes noisy torturés et ses guitares saturées. Cet album me confirmait avec quelques autres que j’allais encore headbanger un bout de temps.. Merci Andy.
Pink Floyd – A Momentary Lapse of Reason
Pour le cover art du regretté Storm Thorgerson et évidemment surtout pour un album qui confirme avec brio l’évolution de Pink Floyd avec son époque. Pour sa modernité, pour « Sorrow » et son intro guitare, et pour le reste. Comment rester soi dans le changement..
C’est déjà fini ? Ca passe vite 10 albums.. Comme dirait l’autre c’est déjà ça..
Ainsi se termine ce « Mes 10 albums » !
À qui le tour ?
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.