Lies We Sold – « WORDS »

Lies We Sold est un groupe de metalcore parisien. Les influences sont nombreuses et reflètent des compositions mélodieuses, structurées et puissantes. Ils ont sorti leur nouvel et premier EP « WORDS » ce 22 décembre afin de nous dévoiler, comme cadeau de Noël, ce qu’ils ont dans la hotte.

Lies We Sold ouvre cet EP avec « Sun », un titre qui commence avec une partie instrumentale très balade et épurée, avec des sons de guitare aérés, pleins de réverbérations. Puis un mélange de scream et de chant clair crée une cassure avec l’ambiance précédente, pour laisser place à un sentiment de colère et de mélancolie. Plus on avance dans le morceau, plus la mélodie s’efface pour laisser place à des riffs poignants et lourds, clôturant cette track sur un scream.

Ensuite vient « Untruth », un mélange entre metalcore et garage rock qui nous ferait penser à ces groupes de notre jeunesse, par-là j’entends les débuts de Falling In Reverse, Escape The Fate et Asking Alexandria, notamment lors des passages au chant clair ; mais les breakdowns viennent contrebalancer tout ça avec un chant saturé lourd et profond, tout en créant ainsi un parfait équilibre entre chant clair et scream.

On enchaîne avec « Broken » et « Reshape », deux morceaux déjà sortis pour lesquels des clips ont été réalisés : on retrouve dans ces deux titres une guitare aérée, un peu dans le style de « Lift » de Poets Of The Fall. Les guitares sont plus mélodiques, presque proches du heavy metal ou du death melo par moment ; mais cet ensemble reste contrebalancé par un rythme saccadé et des cordes à vide, propres au metalcore.

S’ensuit « Quake », morceau qui porte bien son nom puisque des riffs lourds aux tons graves nous sont livrés dès le début de la track. Un rythme rapide et chaotique, la bagarre est annoncée.

On change de registre avec « Trees », qui joue l’effet d’un clair-obscur entre des mélodies claires et une voix sombre. Tout est calculé au millimètre près : le tempo est rapide et les riffs sont précis. Puis, au bout de deux minutes, une cassure se crée, laissant place à des mélodies calmes avec de la réverbération à la guitare, qui vous feront penser au titre « The Oath » de Caliban pendant cinquante secondes, afin de reprendre sur un rythme beaucoup plus soutenu et brutal.

Enfin, cet EP se clôture avec le morceau le plus long : « Moon ». On retrouve les mêmes sonorités qu’au début de l’EP, avec des notes claires, des accords en majeur et des effets de réverbération, qui nous permettent de terminer cet EP sur une note optimiste. C’est également la seule track avec quelques mélodies au piano, la rendant plus éclectique que ses comparses. Peut-être traduit-elle une ouverture vers le premier album de Lies We Sold ? On ne le sait pas encore, mais on le saura peut-être bientôt !