Avec Shaârghot, tu pogotes !

Le 11 octobre dernier, Le Petit Bain accueillait un rassemblement de Shadows pour le concert des parisiens de Shaârghot.

Shaârghot..
Je les avais découverts lors de la soirée release parisienne du clip « Traders must die », j’avais été séduit d’emblée par leur look noir de nuit et leur univers littéralement industriel. J’avais attendu leur prestation avec Sidilarsen au Bus pour découvrir la puissance du groupe. Et puis me voilà au Petit Bain après mes derniers bains de foule avec The Black Dahlia Murder et Whitechapel et quelque chose me dit qu’une fois encore ce ne sera pas une tea party.

À la mise en condition, Sonic Area !

Le public se masse sans se presser dans le pit pendant la prestation de Sonic Area : le DJ, vêtu d’un caban sombre et d’un masque de catcheur tel un Ray Mysterio converti aux platines, délivre une electronica lancinante et chauffe doucement la salle sans heurts.

Et puis le gang Shaârghot prend possession de la scène. Plus une minute de répit pour les « shadows ». Etienne le frontman harangue la foule avant d’enchaîner sans faiblir son répertoire métal indus. C’est la guerre dans la fosse et Etienne exige un wall of death et un circle pit. If this is your first night, you have to fight !
Le groupe est rôdé : effets pyrotechniques et lasers assurés par Bruno le guitariste. Présence au cours du show de soldats dignes d’un post -apo et de créatures inspirées de Silent Hill, fumigènes. Shaârghot, avec son professionnalisme digne d’un Das Ich, nous rappelle si besoin était qu’ils sont une machine de guerre, que toute résistance est inutile. Les shadows ressortent transis du champ de bataille, Shaârghot était là..