THE LIVING END [INTERVIEW]

THE LIVING END [INTERVIEW]

16 octobre 2018 0 Par Doc Rock

Céline a rencontré Scott OWEN et Andy STRATCHAN de THE LIVING END, la veille de leur show au
O’SULLIVANS BACKSTAGE BY THE MILL ! Une occase de parler de leur nouvel album « Wunderbar », 
sorti le 28 Septembre dernier via Rise Records.

Céline : Bonjour à tous, et bienvenue sur WARM TV ! Aujourd’hui nous avons le plaisir d’avoir Owen SCOTT
et Andy STRATCHAN du groupe de « punkabilly » australien, j’ai nommé THE LIVING END !
Bonjour Messieurs ! Merci d’être avec nous pour cette Interview !

Scott OWEN (Bassiste / Backing Vocals) : Merci beaucoup d’avoir accepté l’invitation !

Céline : Mais de rien, merci à vous de nous avoir proposé ! Nous sommes ici pour parler de « Wunderbar », votre nouvel album qui sortira le 28 Septembre prochain. Donc je voudrais savoir, en premier point, comment est né THE LIVING END ?

Scott : Et bien, premièrement, le groupe est né « quelque part » au débuty des années 90″. Chris et moi-même allions à l’école ensemble, nous avons grandi « ensemble », et non comme les groupes qui disent « On s’est rencontrés quand j’avais 10, 11 ou 12 ans », dans ce style tu vois. On a même fait le Lycée ensemble pour te dire. On traînait pas mal ensemble en dehors aussi, donc je pense que c’est de là qu’est parti la « naissance » du groupe, car de mon côté, j’apprenais à jouer du piano, et Chris apprenait à jouer de la guitare, puis ensuite, on a commencé à jouer de la musique ensemble, donc cette relation « musicale » a commencé à ce moment là, ce qui a mené à la « fondation » du groupe quelques années après. Nous commencions ensuite à écrire des chansons, car auparavant, on faisait des concerts, ou des choses en tant que « Cover Band » basé sur le Rockabilly des années 50, donc nous avions l’habitude de toutes ces danses « Rock’N’Roll » ou autres choses de cet Univers, et c’est ensuite que nous avons commencé à faire les choses de manière « sérieuse ».
Donc après cela, au milieu des années 90, nous avons commencé à écrire nos propres chansons, nous avons changé le nom en renommant « The Living End », et après la fin du Lycée, nous avons voulu aborder cela de manière plus sérieuse, plus « professionnelle ». Tu sais, je ne voulais pas qu’on fasse « Okay on fait cela, et c’est tout ! », tu sais, j’ai obtenu des concerts autour de chez nous, j’ai commencé à construire une sorte de « fanbase », et on a fait en sortes de créer un élan autour de nous, et de la musique que nous proposions. Et Andy nous a rejoint quelques temps après, et ça dure depuis pas mal de temps maintenant.

Céline : Tout à fait, car Andy est arrivé dans le groupe en 2002, après le départ de Travis DEMSEY (en Février 2002), est-ce que vous vous connaissiez auparavant ?

Andy : Non non, nous ne nous connaissions pas avant cela, c’est grâce à des amis en communs (qu’on a toujours d’ailleurs). Quand tu joues dans un groupe, tu supposes toujours que cette personne connaît cette personne etc.
Scott a eu mon numéro par un ami en commun, pas un ami genre connaissance, vraiment un ami dans notre cercle proche qui lui avait dit : « Je pense connaître quelqu’un qui serait parfait pour le groupe ! ».

Scott : Et j’ai appelé pour lui proposer cela, mais sans rien promettre, vraiment rien de plus !

Andy : Oui, j’étais en tournée avec un autre groupe au même moment, et j’avais 2 jours OFF, et je lui ai dit que j’essaierai de jouer quelques chansons à eux de mon côté, et qu’on testerait cela quand nous nous rencontrions. 

Scott : Je pense que c’est plus que de la musique, tu as besoin d’être connecté « personnellement » au groupe, et il a réussit à nous voir (moi et Chris) pendant quelques heures sur un temps donné, on a direct testé, enchaîné pour voir le rendu, et au final, nous avons pensé que nos amis avaient pire que raison !

Andy : Ouais je m’en souviens, c’était cool ce moment là !

Céline : Vous allez sortir votre 8e album (sorti le 28 Septembre dernier), et je voudrais savoir comment vous avez travaillé sur cet album ? Car vous habitez tous sur Melbourne je crois non ?

Andy : Nous vivons à Melbourne actuellement, on habitait tous à divers endroits auparavant. Chris habitait sur Los Angeles, j’habitais à Adélaïde, Scott a déménagé de Byron Bay pour venir sur Melbourne, et pour diverses raisons, l’album est devenue une priorité, nous sentions que c’était le moment pour le faire. Nous voulions faire quelques shows, et ensuite parler un peu ensemble, sur la manière de faire l’album, de ce que cela pouvait apporter. Nous ne voulions pas gaspiller du temps, sur des choses que nous étions capables de faire normalement, et je pense que cela a été très bénéfique. En tout cas, nous sommes fiers du résultat que cela a donné.

Céline : J’ai vu que vous aviez sorti le clip de « Don’t Lose It » sur Youtube, chanson très drôle au passage, et qui est aussi la première piste de l’album. Et dans ce clip, vous êtes tous déguisés en « Jury » (genre Nouvelle Star etc.)

Scott : Tu as aimé me voir en robe ? (rires)

Céline : Ca vous va super bien !

Scott : Merci ! J’apprécie énormément ! (rires)

Céline : Ca me rappelle les émissions genre « Australia’s Got Talent » (version Australienne de « La France a un Incroyable Talent), où tout le monde vient montrer leurs Talents, ce qu’ils savent faire, et j’ai trouvé cette idée, vraiment cool, à propos de cette vidéo ! 

Scott : Franchement, ça l’a été ! C’était mon idée au départ, que nous soyons juges et que nous puissions « utiliser » nos amis « célèbres » pour être les participants dans ce clip. Mais de ce point, les idée, tu sais, ça grandit, grandit, grandit, puis chacun amène son idée sur la table, aussi bien nous que les producteurs avec nous travaillons, et ça a très bien marché. Et bien sûr, toutes les personnes que nous avons choisi se sont éclatés aussi sur le tournage, donc la parodie sur le fait de devenir célèbre grâce à la télé est devenue célèbre en elle-même, ce qui est assez drôle avec le recul !

Céline : Tout à fait d’accord ! Vous êtes devenus « célèbres » très vite avec vos 2 premiers singles « Prisoner Of Society » et « Second Solution », et cela vous a valu d’être en support pour GREEN DAY ou THE OFFSPRING en Australie !
Comment vous avez réagi à ce genre d’opportunités ? Au niveau du stress, d’anticiper les éventuelles choses à ce genre de show ?

Scott : Ouais c’était une super époque ! Ce n’était pas réellement stressant ou rapide, car Chris et moi-même jouions ensemble, comme je te le disais, en tant que groupe de « covers », et j’ai commencé à écrire mes propres chansons, et nous avons enregistré quelques pistes, que nous avons envoyé un peu partout en Australie, pour voir si ça prenait ou non. Donc on a fait ce double single, ce split, peu importe comment tu appelles cela avec « Prisoner Of Society » et « Second Solution », qui était un « plan » pour nous permettre de faire rentrer un peu d’argent, pour enregistrer d’autres pistes qui nous permettraient de faire des concerts dans la foulée. On n’avait pas vraiment de chansons qui pourraient être jouer sur des radios communautaires ou des stations radios locales tu vois. Mais « Prisoner » et « Second Solution » ont été choisi par une Grande Radio australienne qui s’appelle « Triple J » (faisant partie du groupe ABC Radio), qui était une publicité financée par le gouvernement pour une station de radio nationale pour les jeunes, c’était énorme pour nous ! Parce que toutes les « petites villes » d’Australie qui n’étaient pas exposées, avaient cette Station de Radio, et ça a eu un très gros impact !
Et en passant plein de fois « Prisoner Of Society », ça nous a amené plein de choses, et c’est à partir de là que les choses ont commencé à fonctionner, et qui nous a permis d’enregistrer le 1er album ! Puis de signer chez un label, de tourner non-stop, tout d’un coup, nous avions atteint un de nos buts, faire des concerts, jouer devant les foules à Melbourne, partout en Australie, n’importe où, n’importe quand, à chaque fois qu’on le souhaitait.
Tu sais, nous avons drainé beaucoup de personnes au fur et à mesure, car cela nous a permis d’aller en Europe, en Amérique, au Japon, en Nouvelle-Zélande, revenir en Australie ! Et on a vraiment pris conscience, sérieusement, on a voulu continuer de travailler dur, mais tout en continuant de s’amuser, car pour nous, c’est le métier le plus cool du Monde ! Mais on se devait de préserver, et de rester nous-mêmes quelque soit notre notoriété, avant tout, c’était l’essentiel !

Céline : Je l’imagine ! Si vous aviez une chanson à choisir dans ce nouvel album, laquelle choisiriez-vous ?

Andy : J’en ai quelques unes, mais c’est difficile à choisir, car ça dépends dans quel « mood » on se trouve quand on écoute l’album. Mais je pense que « Love Won’t Wait » est une de mes préférées, car c’est la plus « lente », dans le sens mélodique du terme. Et aussi, sur cette chanson, la Basse de Scott est je pense, à mon avis, un des meilleurs sons que j’ai entendu depuis fort longtemps !

Scott : Je ne suis pas sûr !

Andy : Si c’est vrai, c’est que j’entends ! C’est ce que je ressens quand j’écoute la chanson, parce que des fois, tu entends les choses différemment par rapport à d’autres personnes, donc ça te donne une autre perspective, un autre « point de vue », parce que ça a été enregistré parfaitement, ce qui fait que cette chanson rends si magnifiquement bien. Mais j’aime aussi « Wake Up The Vampires » car elle possède un bon mood !

Scott : Ca montre d’où nous venons, qui nous sommes. On a toujours un peu ce côté enfantin en nous, donc on essaie de l’exploiter du mieux possible, tout en assurant les choses sérieusement, c’est un bon compromis dirons-nous !
Mais si je devais choisir une chanson parmi cet album, je choisirai « Death Of The American » pour ces raisons là.

Céline : Personnellement, si je devais choisir, j’hésiterai aussi entre « Death Of The American Dream » ou « Otherside » !

Scott : Excellents choix ! (rires)

Céline : Ce qui est bien dans cet album, c’est qu’il y a un bon mix des Influences Rock car il y a des chansons « excitantes », « prenantes », vraiment « Punk » dans le style ! Et d’un autre côté, c’est beaucoup plus « Rock », je trouve !

Scott : Tout à fait, tu as raison ! Tu as bien cerné l’album ! C’est ce qu’on voulait faire !

Céline : Demain soir, vous jouerez au O’SULLIVANS BACKSTAGE BY THE MILL, ici-même à Paris ! 

Scott : C’est cela, on y est, on arrive ! On avait joué en 2017 au Download Festival France, en banlieue parisienne, et on avait passé un super bon moment devant toute cette foule ! Ca fait plaisir de revenir dans cette superbe ville ! Et ça nous fait plaisir de retrouver nos fans français, car on s’éclate à chaque fois quand on vient ici !

Céline : J’ai hâte d’être à demain soir, car j’aime beaucoup votre groupe, mais je n’avais jamais eu l’occasion de vous voir sur scène auparavant ! Est-ce que vous avez d’autres dates de prévue après celle de demain ?

Scott : Alors, pour la France, pas de suite, car il nous reste une semaine et demie de tournée, on va en Suisse, ensuite à Londres, on revient en Allemagne. Ca fait 2 ou 3 semaines qu’on tourne maintenant, on a fait des dates de concerts normales, mais aussi des festivals, en Belgique, on a traversé quasiment toute l’Europe sur cette dernière tournée, avec la Slovénie aussi ! Ca a vraiment été une super tournée, ça nous a fait vraiment plaisir de venir, profiter, en revenant jouer en Europe cet été, vraiment positif pour nous !

Céline : Alors je pense que ça va être ma dernière question pour aujourd’hui ! Avez-vous un message pour vos fans ?

Scott : Mangez des Légumes ! (rires) 
Souriez, soyez heureux ! (rires)

Andy : Je n’aurais pas dit mieux ! (rires)

Scott : Merci pour votre soutien ! Franchement, si on est ici, c’est grâce à vous, sans votre soutien, on ne serait pas ici en train de parler de l’album ! Donc encore un immense merci à ceux qui nous suivent depuis le début, ou même depuis pas très longtemps. Et si des amis à vous, ne nous connaissent pas, faites leur écouter ! (rires)

Céline : Merci à vous de m’avoir accueilli ! Et je vous dis à demain pour le concert, je rappelle que votre album « Wunderbar » sort le 28 Septembre prochain ! Je vous certifie qu’il est excellent, car n’étant pas une grande fan de Punk, écoutant plus tout ce qui est « Metal », « Metalcore », j’ai vraiment accroché à leur univers, qui est vraiment barré, mais très prenant à la fois ! Merci encore à vous Messieurs !

Scott : Merci à toi ! 
Andy : Merci beaucoup ! A demain !

« WUNDERBAR » – THE LIVING END
Sortie le 28 Septembre 2018 via BMG RIGHTS MANAGEMENT (Australia)

Interview : Céline LECLERE
Retranscription : Anthony SALOMON
Remerciements : Scott OWEN et Andy STRATCHAN de THE LIVING END, Roger WESSIER de Replica PROMOTION

© WARM TV – Octobre 2018