Hellfest 2025 jour 3 : Interview et chaleur
26 octobre 2025Hey ! Aujourd’hui j’accompagne Alaia en interview pour aider et quelques photos portrait mais avant, je me suis fait un petit Persefone.
Persefone
Je t’avoue, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, déjà death métal mélodique. Persefone, c’est un groupe que j’écoute en retouchant mes photos plus qu’un groupe que je vois. Leur univers est tellement riche, tellement planant, que je me demandais comment tout ça allait prendre vie sur scène.
Eh bien… parfait pour commencer la journée .
Sur scène, c’est une explosion maîtrisée : des musiciens habités, un son chirurgical, des envolées qui te décollent du sol. Le tout porté par une intensité rare..
Le public était captivé, suspendu entre violence et émotion. Et moi, derrière mon objectif, j’essayais juste de suivre — de figer cette énergie pure.
Persefone n’a pas juste joué. Ils ont ouvert une faille, un passage entre rage et beauté. Et ça, c’est tout ce qu’on aime du Hellfest.
Les interviews du Hellfest 2025 par Alaia
Et on arrive à une journée un peu plus calme. Où je n’ai pas eu l’occasion de voir beaucoup de concerts…
Mais j’ai pu rencontrer et interviewer quelques artistes :
Witchorious



Un groupe énergique de Doom, qui a partagé avec nous ses inspirations et projets à venir. Découvrez l’interview ici :
Arthur Alternatif

Fondateur de la marque AlternaCult. Il nous parle de son univers artistique, de la mode au métal, et de la manière dont il mêle culture alternative et créativité. Découvrez l’interview ici : [lien en attente].
Monneykin



Les chanteurs du groupe nous racontent leur parcours, leur passion pour la scène et ce qui les motive dans leur musique. Un échange sincère et captivant. Découvrez l’interview ici : [lien en attente].
SatchVai
Ma journée de concerts n’a commencé que quand j’ai attrapé une partie de SatchVai en début de soirée. Le groupe de Satriani et Steve Vai.
Et quelle expérience ! Voir ces deux guitaristes absolument légendaires jouer en direct sur scène… il n’y a pas de mots.
Les solos et techniques sont extraordinaires. Mais c’est vrai qu’à la longue, ça manque un peu de quelque chose. En tous cas pour un concert d’une heure.
Je ne reste pas trop longtemps à leur set, voulant me placer au ALTAR pour voir VOLA. Ce groupe de prog/djent dont je suis très fan.
VOLA
J’arrive à me placer vraiment à la barrière et le set commence. C’est mon premier concert au ALTAR ! Et c’est vraiment agréable d’être à l’ombre, mais surtout de profiter des lumières comme elles devraient être.
Ils ouvrent avec “We Will Not Disband” de leur dernier album Friend of a Phantom, et c’est une claque immédiate. Le son est clair, même au premier rang, et des visuels projettent leurs artworks derrière et sur eux.








Je suis impressionnée par la présence des musiciens : ils jouent superbement, bougent dans tous les sens, sautent et viennent vers le public, tout en restant précis dans leurs rythmes changeants et leur technique.
Puis ils enchaînent des morceaux du dernier album et de Witness, mais à “Cannibal”, une surprise : Einar Solberg de LEPROUS rejoint le groupe pour la voix. Même s’il fait rarement du scream dans sa discographie, ici, il délivre un scream déchirant qui m’a filé des frissons et m’a fait réévaluer les paroles et thématiques de la chanson — j’avoue, j’ai eu les larmes aux yeux.
Ils concluent magistralement sur “Straight Lines”, nous remerciant pour notre énergie et notre engagement tout au long du set.
RUSSIAN CIRCLES
Le soleil commençait à se coucher, et le concert était incroyable, du début à la fin. Et comme tout concert de musique ambient, je me suis posée dans l’herbe pour me laisser porter complètement par la musique. C’était vraiment magique, j’ai pas d’autres mots. Ce groupe est extraordinaire, c’était lourd, et onirique. Le set était super bien enchaîné, avec les drones et nappes de son qui restaient entre les chansons, et alors que sur d’autres styles de musique ça pourrait me déranger que les musiciens interagissent peu (voire pas) avec le public, là c’était parfait.











Ensuite je suis allée par la suite me faufiler tant bien que mal dans le public immense devant Dream Theater, et je me suis placée quasiment devant, côté gauche de la scène.
DREAM THEATER
Ayant déjà vu le groupe plusieurs fois, je ne savais pas trop à quoi m’attendre dans un festival de cette envergure. Je me suis dit que ce serait peut-être mou, ils ne sont plus tout jeunes.
QUE NENNI.
Ils étaient complètement énergisés, et j’ai souri du début à la fin. Malgré la fatigue, leur joie d’être là était palpable, même à vingt mètres. Tous les membres étaient à fond et interagissaient énormément avec le public. Contrairement à son habitude, James Labrie (chant) est resté sur scène pour la plupart des solos, motivant musiciens et spectateurs.
La setlist était parfaite, avec des morceaux de toutes les époques, et m’a même bluffée quand ils ont joué ma préférée de leur premier album (Images and Words, 1992).
Comme toujours, le groupe a fait preuve d’une précision prodigieuse : solos de quatre minutes, passages techniques parfaitement calés. La voix de James Labrie était plus puissante que jamais ; ayant récemment surmonté sa blessure vocale des années 90, il respirait le bien-être, ajoutait des variations et s’amusait comme jamais.
Votre photographe et journaliste Isis :
Votre journaliste, Alaia Philipps Ducau















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