
THE DARKEST PLACE I’VE EVER BEEN – LANDMVRKS, un voyage au bord du vide
22 mai 2025Enfin chronique du nouveau Landmvrks. Après trois albums qui ont conquis les scènes du monde entier, Landmvrks revient avec un quatrième opus : The Darkest Place I’ve Ever Been.
Avant la sortie de l’album, nous avons pu découvrir cinq premiers titres qui ont ravi les fans, grâce à un storytelling développé à travers plusieurs clips vidéos, mettant en scène une entité que l’on appellera la Créature. On peut l’interpréter comme un événement traumatique que chacun pourrait avoir vécu ou observé. Un clip qui pose les bases de cette histoire et de l’identité de cet album.
S’ensuit la sortie de Sulfur/Sombre 16, qui raconte comment l’entourage d’une personne peut souffrir autour de quelqu’un portant de tels traumatismes. Puis vient A Line In The Dust, qui met en avant une petite fille représentant une aide extérieure dont une personne pourrait avoir besoin à la suite de tous ces traumas.



Un avant-goût de l’album qui a mis tout le monde d’accord, avec des refrains déchirants, sincères, et des passages hurlés où transparaît toute la rage de Flo face à cette entité qu’est la Créature.
Puis vient la sortie de l’album
Le ton est donné dès l’intro avec The Darkest Place I’ve Ever Been. Une ouverture douce qui se transforme en uppercut sonore, explosif et sans concession — de quoi nous plonger dans l’ambiance dès le premier morceau.
Viens ensuite The Great Unknown. Une sonorité à la Linkin Park : assumée ou voulue ? Dans tout cas, on peut dire qu’elle fonctionne très bien tout en restant fidèle à leur identité, avec un breakdown digne d’eux.
Mon coup de cœur
On enchaîne avec La Valse Du Temps, mon coup de cœur de cet album, qui explore un tout autre registre. Elle commence par cette fameuse valse, qui finit par être distordue par les guitares de Nico et Paul. Et un chant mêlant douceur et cris par Flo, qui nous prend littéralement aux tripes. Juste « magique ».
Deep Inferno fonctionne très bien et rappelle beaucoup Rainfall, avec les passages rappés de Flo. Et cette sonorité de guitare si spéciale propre à Landmvrks. Maintenant, quelle surprise avec ce morceau : Requiem ! Ils explorent un tout autre registre! Plus deathcore, il fonctionne à merveille grâce à un nouveau scream de Flo, caméléon vocal impressionnant. On se demande ce qui pourrait l’arrêter.
Le dernier souffle
On termine avec Funeral. Quitte à dérouter certains, ce morceau clôt l’album sur un piano et une voix brisée. Comme un dernier souffle après la tempête, qui a su m’emporter et ne m’a pas déplu.
Landmvrks franchit un cap avec The Darkest Place I’ve Ever Been. Après trois albums, c’est clairement leur œuvre la plus aboutie. Encore plus impressionnante qu’ils l’ont composée pendant leur tournée, entre deux dates, dans le tour bus. Juste : bravo !
Une immense réussite.
https://www.instagram.com/landmvrks
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