5ème Edition du Festival 666 jour 2 – Chaleur !!
17 septembre 2024Festival 666 Jour 2, Retour en images et en mots sur cette seconde journée du Festival 666.
THEOREM
Une des découvertes du festival : un groupe de métal mélodique moderne émergent de Bordeaux. Comme son style l’indique, il mêle des riffs lourds à des éléments mélodiques, créant ainsi un son puissant et émotionnel. Le groupe a sorti plusieurs albums, dont le dernier, Gaïa, publié en novembre 2023 et finaliste du tremplin Hellfest – The Voice of Hell la même année.
Un set puissant et professionnel, et le public, malgré la chaleur, est présent. Ça bouge dans le pit et le groupe a le sourire.
AKIAVEL
Attention, cette partie de l’article sera écrite sans la moindre impartialité :
Je ne vais pas me mentir, je suis complètement fan des prestations scéniques d’Akiavel, un groupe de death metal originaire de la région PACA, où le charisme règne en maître. Sur scène, Chris à la guitare, Jay à la basse, et Butch à la batterie forment un trio technique irréprochable, ancrés comme des patrons dans leur domaine.
Et puis, il y a Aurélie au chant, une véritable force de la nature. Sa présence scénique est unique, mêlant une assurance inébranlable et une capacité à délivrer un growl/scream d’une puissance presque incroyable. Derrière ce personnage à l’apparence intense, on devine une grande douceur. Oui, c’est assez contradictoire, mais c’est justement ce qui la rend si fascinante.
Une fois de plus, Akiavel a frappé fort. L’ambiance était électrique, et je ne parle pas seulement de la chaleur accablante ce jour-là. Un grand merci à la sécurité pour l’arrosage salvateur ! Le groupe était en pleine forme, livrant une performance énergique et viscérale. Le public, totalement en phase, a répondu par des circle pits spontanés qui se sont formés dans tous les sens. C’était un grand moment de communion et de brutalité partagée !
Merci à la sécu pour l’arrosage je disais ! ça fait des photos sympathiques 😉
KORITNI
Difficile de ne pas se laisser emporter par le rythme, même dans le pit photo. Le hard rock australien de ce groupe est si entraînant que résister à l’envie de bouger devient mission impossible.
Avec des riffs percutants et une énergie contagieuse, le public ne peut s’empêcher de sourire. Le rythme effréné évoque parfaitement l’essence de l’Australie, avec une petite touche qui rappelle le légendaire Rose Tattoo.
Le groupe, mené par Lex Koritni depuis sa formation à Sydney en 2006, est une véritable machine à rock. À la basse, Mathieu Albiac envoie des lignes puissantes qui résonnent dans toute la salle, tandis que Tom Frémont, à la guitare, que j’avais déjà eu l’occasion de voir à l’œuvre avec le groupe Pump, déploie un jeu saisissant. À la batterie, Fabrice Trovato, remplaçant pour l’occasion, frappe avec précision et force. Ce dernier, également batteur de Charcoal, un groupe bien connu des amateurs de rock, apporte une solidité rythmique qui ne laisse aucune place à l’immobilité.
En bref, un set captivant qui a su transporter le public directement au cœur de l’Australie rock’n’roll, tout en restant fidèle à ses racines.
HEART ATTACK
En septembre 2022, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec Kévin, le chanteur du groupe, à l’occasion de la sortie de leur album Negative Sun. Un moment mémorable pour notre journaliste Erwan.
Pour ma part, c’est grâce à cette interview que j’ai découvert le groupe, mais je n’avais pas encore eu la chance de les voir sur scène. Et je dois dire que l’attente en valait largement la peine. J’aurais adoré poser mes appareils photo pour me jeter dans le pit.
La performance scénique a été à la hauteur des attentes : une voix puissante, un pari rythmique audacieux, et énergique. Le public a répondu présent, notamment avec un wall of death impressionant. Et que dire de la sécurité qui n’a pas hésité à se joindre au mouvement en slammant avec les fans… au top !
Ce concert a définitivement confirmé que ce groupe est une force à surveiller de près sur la scène musicale.
BENIGHTED
À peine le temps de souffler, et me voilà face à la troisième claque de la journée. Ça va slammer, c’est certain !
La sécurité est bien en place, prête à gérer l’intensité à venir. Il faut dire que nous avons affaire à une équipe redoutable, aussi efficace que vigilante. Grâce à eux, j’ai pu profiter de moments incroyables dans le pit photo en toute sérénité. Merci à vous, les gars !
Le groupe ne perd pas de temps : dès les premières notes, l’ambiance est annoncée. Le public va être « tabassé » en règle. Et ils n’ont pas menti. Les frites volent, le pit se transforme en un tourbillon de mouvements frénétiques, c’est la bataille totale.
La scène devient un véritable champ de bataille, où chaque riff déclenche une nouvelle vague d’énergie brute. Les slams s’enchaînent, les corps se heurtent dans une danse chaotique mais étrangement harmonieuse. C’est ce genre de concert où l’on ressent la puissance de la musique non seulement dans les oreilles, mais dans chaque fibre de son corps.
ZEAL AND ARDOR
Le groupe tant attendu, Zeal & Ardor, enfin sur scène ! Jusqu’ici, il avait été quasiment impossible de les voir en concert.
Zeal & Ardor, fondé par Manuel Gagneux en 2013, est un groupe suisse-américain reconnu pour sa fusion unique de black metal, de blues, de gospel, et de soul. Leur son distinctif explore des thèmes religieux et historiques, souvent liés à l’esclavage et aux rébellions. Des précurseurs, je vous le dis !
Ce concert a été l’un des meilleurs moments du festival pour moi. Leur capacité à intégrer des éléments sonores si diversifiés est impressionnante. Pour quelqu’un comme moi, qui apprécie différents styles de métal (voire du blues, etc.), c’est un pur bonheur d’avoir un groupe comme celui-ci. Et que dire des thèmes abordés dans leurs paroles, qui ajoutent une profondeur supplémentaire à leur musique.
Ce live a été pour moi une expérience auditive intense, captivé par l’ambiance, l’intensité de la musique et la présence scénique incroyable de Zeal & Ardor
JINJER
Le style de Jinjer est difficile à catégoriser en un seul genre, car le groupe mélange des éléments de metalcore, death metal, progressive metal, et nu metal, tout en intégrant des influences de jazz, reggae, et funk. Leur musique se caractérise par des riffs lourds et techniques, des structures de chansons complexes, et une dynamique vocale unique de Tatiana Shmayluk, qui alterne entre des voix mélodiques et des growls dévastateurs.
L’attente se fait ressentir dans le public. Enfin Tatiana rentre sur scène. Les photographes commencent à shooter de la file d’attente. Il faut dire que la nouvelle tenue de la chanteuse est une œuvre d’art.
Je ne peux pas résister je shoot. Le charisme est là aucun doute.
L’énergie était palpable tout au long du set, tant sur scène que dans la foule. Entre headbanging frénétique et moments plus introspectifs, Jinjer a su instaurer une véritable communion entre eux et leur audience.
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