Technique #27bis au concert de The Bronx le 29 juin dernier au Trabendo

Journée découverte à Paris avec plein de premières fois : The Bronx, MSS FRNCE le tout au Trabendo, salle qui correspond pile à mes critères de taille (200 – 300 .. ?) et de disposition de la scène + bières et hot-dogs veggies à des tarifs abordables.

Pas question donc de rater The Bronx pour un de leurs trop rares passages en France, leur gigantesque tournée US + Europe était l’occasion de fêter les 20 ans de la sortie du premier album The Bronx I.

Si vous ne le savez pas, tous les albums du groupe s’appellent The Bronx suivi du numéro : I, II, III…aujourd’hui on en est à The Bronx VI sorti à l’été 2021 suivi de quelques singles, l’ensemble étant de plus en plus impressionnant dans la qualité des compos et de la production, avec un son exceptionnel, je déconne pas, écoutez la tuerie Breaking News !

Début du set de MSS FRNCE, on se retrouve direct dans l’ambiance déconnade des MSS, allez voir les vidéos du groupe complétement barrées ! Les morceaux s’enchainent en rafale, tout est bien en place, bien carré, le chant est impeccable. Seul bémol, le son et notamment celui de la guitare, pas assez ample, pas assez « mur du son », pas assez pan dans ta fratz, ça manque d’un peu de liant du coup. Bon, ça n’empêche pas de bien profiter de la grosse ½ heure de concert tellement ces gars-là font plaisir à voir et nous ben on est content pour eux. Bravo les MSS FRNCE ! Envoyez juste un peu plus de purée de gros son dans la façade, vous y arrivez super bien en studio, y’a pas de raison !

Et Maintenant The Bronx

Arrivée sur scène de The Bronx sous les vivats du public, prêt à se faire démonter par les californiens. Beaucoup de tee-shirts des précédentes tournées, pas là par hasard donc.

Début du set avec White Shadow, premier morceau du dernier album The Bronx VI, cool ! on aura aussi droit à des nouveautés ! Démarrage instantané du public aux premiers accords, gros boxon immédiat devant la scène. D’emblée je suis scié par Matt le chanteur, quelle voix, quelle puissance, quelle aisance, un super showman avec la classe, qui n’en fait pas trop. Le public connait les chansons, reprend les refrains directement au micro.

La rubrique « Jamais content » :

Alors je sais, je sais…je ne suis jamais content. Mais je suis gêné par un truc dans le son de la façade, la basse a un son envahissant qui écrase les guitares et qui ne les rend pas très distinctes, un comble quand les compos de The Bronx sont principalement basées sur le jeu des 2 guitares. Je change 15 fois de place, pas beaucoup mieux.

Alors j’adopte ma technique #27 bis pour une telle situation. J’explique. L’un des deux guitaristes n’est pas du line up de base (un remplaçant de JJ Ford pour la tournée ?) Je décide de me replier devant l’autre, Ken Horne, avec sa superbe guitare Zemaitis. En comptant disons 1 minute à éviter les slams et de renverser ma bière, me voilà pile devant. Et quand je dis devant, c’est devant à 1 m. Essaye toujours de faire ça au H…..T ou au M….R, avec le son de son Marshall en pleine gueule ! Aaaahhhhh enfin ! Et vas y que je te riffe, et vas y que je te solo(te ?) et vas y que je te wahwahte et vas-y que je te fuzze, un festival de guitare très énervée rock-punk et là ça y est, c’est bon, c’est bien The Bronx, je reconnais les morceaux et tout baigne !

Alors j’adopte ma technique #27 bis

Pendant ce temps le set est déjà monté de plusieurs niveaux. Le chanteur est le boss absolu de la soirée, il fait ce qu’il veut et obtient ce qu’il veut du public, y compris de lui laisser la place dans la fosse pour un grand show qui finit en circle pit. Le groupe accélère encore, c’est la grosse démence partout. Matt est comblé et nous le fait savoir, content d’être là, content d’être de retour en France…

Le chanteur fait les présentations du groupe, « mon » guitariste est à fond, solo non-stop, wah wah massacrée, la fin du gig s’enfonce dans une orgie de débauche sonore sans que la puissance de la voix d’Overlord Matt ne bronche d’un iota.

Le groupe envoie alors deux morceaux de The Bronx II et rend la scène plutôt abruptement, durée totale du set : 1 heure et pas de rappel. Dommage, il manquait quelques cartouches que j’attendais (Two Birds et Breaking News notamment). Au final, un excellent shoot de rock n roll d’une puissance exceptionnelle en prise direct avec la scène, j’en ai encore des acouphènes rien que d’y repenser.

Domdom

PS : en fait y’a bien eu un rappel sur Paris, c’était plus tard dans la nuit, ce n’était pas au Trabendo, ce n’était pas The Bronx mais le bronx, le son était pourri et ce n’était pas fun. Shitty Future comme disait Matt.