7 weeks nous propose leur sixième album : Sisyphus.

Un album qui rentrera dans la mythologie du stoner ?

Dans la lignée des précédents, on ressent les mêmes influences, sans pour autant rester sans inspirations. 7 Weeks s’éloigne un peu du genre dans lequel on les classait tout en variant dans leur propre style.
Il y a trois mois, ils nous proposaient de découvrir « Gone », qui pouvait surprendre par un rythme plus calme (ce qui va bien avec le sujet abordé), mais « Solar Ride » a rassuré les aficionados des débuts du groupe.

7 Weeks joue sur plusieurs plans sur cet album. On aura du pur stoner avec des riffs dignes de Queens of the stone age, mais ce serait insultant pour ces 4 là de les réduire à une seule influence.

Ils arrivent à nous surprendre avec des sons de guitares qui flirtent avec l’indus. On sent peut-être l’influence de PH Marin. Les décalages de rythmes entre chant et guitare nous promènent au gré des vocalises de Julien Bernard, qui se teinte parfois de vibrations de crooner entrecoupées de passages grunge (sur « idols »).

Ces trois premiers morceaux de l’album vous calment de suite. Leur 6 ème opus est à la hauteur du groupe.
« Sisyphus » laisse place au talent du guitariste. Qui ouvre le suivant, « Magnificent Loser » pour laisser s’amuser ce coup-ci le bassiste et le batteur. Un chant à la croisée de Josh Homme et Dave Grohl pour couronner le tout. « Breathe » n’est pas en reste et nous surprend même par un retour direct dans le stoner mais sous le regard bienveillant de Jerry Cantrell. « Insomniac » reste dans la continuité, alors que « The Crying River » laisse penser à un changement de style pour le guitariste.
« 667-off » clôture cet album avec un goût de reviens-y. 9 morceaux, c’est dommage, ils sont si bons qu’on aurait aimé faire durer le plaisir.

7 Weeks montrent qu’ils ont leur propres univers dans le stoner. Un son travaillé, lourd emmené par une voix parfaitement calée, une batterie en harmonie avec la basse.

A avoir dans sa discographie !!!