Kadinja ° Nora Lake ° From Particles // Du Metalcore sur la scène Michelet
8 janvier 2020Chez WARM, on commence bien l’année histoire de brûler les calories accumulées pendant les fêtes ! Ça s’est passé à la Scène Michelet, à Nantes, le 3 janvier dernier pour une soirée djent avec From Particles, Nora Lake et Kadinja. Le concert affichait complet, j’ai vite compris pourquoi (non je ne parle pas de l’apéro géant organisé après).
Je suis à Nantes depuis presque un an et demi maintenant et, honte à moi, je n’avais jamais entendu parler de From Particles, pourtant originaire d’ici. Le groupe se situe à mi-chemin entre le djent et le metalcore. J’avoue avoir parfois du mal avec les voix claires dans ce dernier genre, autant dire que là, ça n’a absolument pas été le cas. Le chanteur a un de ces coffres ! Une voix rauque, bien maîtrisée en chant clair ou growl. Côté instru, les guitares nous offrent de super lignes mélodiques avec de la distorsion qui donne parfois un petit côté planant pas désagréable.
Passons maintenant à Nora Lake ! Pauline de la Warmteam (http://www.wearerockmetal.fr/warmteam/) n’avait de cesse de me faire leur éloge. Et bien (qui l’eût cru), il faut croire qu’elle a de bons goûts !
Ce groupe parisien de deux ans à peine n’a rien à envier au reste de l’affiche. Nora Lake, c’est de la violence en barre, le genre de groupe qui te fait kiffer avec des riffs énervés et des breakdowns qui te donnent envie d’headbanger à en casser un mur (ne faites pas ça, c’est dangereux). Ce qui m’a le plus frappé (oui on reste dans le lexique de la violence), c’est l’énergie transmise par absolument TOUS les membres du groupes. Malgré quelques soucis techniques, ils étaient contents d’être là et ça s’est senti.
C’est Kadinja (qui se prononce pour certains « Kadinya »… A vous de choisir) qui a clôturé la soirée. Ce groupe est pour moi un OVNI. Il s’est, depuis 2013, véritablement construit une identité propre. La voix du chanteur interpelle dès les premiers morceaux, surtout si vous n’êtes pas un habitué du groupe. Sa voix se prête aussi bien au chant clair (qui monte facilement dans les aigus, avec un côté pop des années 90), qu’au growl. Et le pire, ou le meilleur, c’est qu’il passe de l’un à l’autre avec une aisance déconcertante ! Que ce soit avec le chant ou l’instru, Kadinja nous offre une musique qui va au-delà des frontières du metal avec des passages assez techniques et parfois conceptuels. Il n’y a pas à dire, vu l’enthousiasme du public, le mélange est parfaitement exécuté.
Merci à Nora Lake, From Particles et Kadinja.
De vifs remerciements à Grumal Production et à la Scène Michelet !