Tesseract / Between the Buried and Me / Plini – 12/11/2018 – Le Trabendo

31 décembre 2018 0 Par Erwan Meunier

Vous savez, il y a des soirs ou on se dit “Je vais me régaler”. Pour certains c’est une soirée raclette ou fondue avec un peu de froid, d’autres un verre dans un bar avec une conquête, et d’autres… Un concert de Djent de qualité. Tu sais que tu vas ressortir de la bluffé, et satisfait.
Ce lundi 12, c’était plutôt le cas. Sortant de Nightwish deux jour avant, je changeais de style pour quelque chose de plus intime, plus touchant, au Trabendo. Ayant eu des difficultés pour partir du travail plus tôt, je suis arrivés avec quelques minutes de retard pour Plini, qui commençait son set. Je me suis dis “Mince, la première partie ça risque d’être le feu déjà, ça va être compliqué de rentrer direct dans l’ambiance !”. Mais en entrant dans le Trabendo, quel fût ma surprise de découvrir un public ému et impressionné par le jeu technique et précis de Plini, que je m’aventurerais à qualifier de Djent / Jazz instrumental (même les personnes avec qui j’en ai parlé dans le public n’était pas d’accord, mais j’aime bien créer mes cases pour m’y retrouver).
Chaque musique, jouée dans une lumière blanche très sobre, était précise et très, oh oui très technique, ponctuée par un tonnerre d’applaudissement en fin de chansons. L’hommage à Anomalie au début de Flâneur (qui joue du synthé, pas présent à ce concert) était assez drôle, et son absence ne s’est fait que très légèrement ressentir sur cette chanson.

Ensuite vint Between the Buried and me. Je ne les connaissais pas avant le show, et j’ai décidément pris une claque ! Le groupe déploie une énergie beaucoup plus violente que Plini, un petit choc au début, mais qui s’estompe après quelque chansons. Le groupe a envie d’envoyer sur scène, et il le fait savoir dès les premières chansons.
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Et là, après une petite attente, TesseracT. Le fait d’avoir deux première partie aussi différentes était en fait très bien amené, car TesseracT incarne cette rage de BTBAM, et ce calme de Plini. C’est comme une colère maîtrisée, dont on s’éclate à écouter. La voix de Daniel Tompkins était particulièrement précise en live. Tout le registre y passe, mais j’y ai surtout retenu Smile , parfaitement exécutée dans cette petite salle qu’est le Trabendo.

Pour résumer, une soirée très MéTHALL, avec trois groupe à voir et à revoir !
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©Photos : Abigaël Meunier
©Texte : Fabien Labrousse

N.d.l.r : Prise dans les bouchons parisiens et dans le traditionnel « Où est Charlie » de la place de stationnement, notre photographe n’a malheureusement pas eu l’opportunité de shooter Plini.
Ce qui nous donnera l’occasion de retourner les voir.