The Butcher’s Rodeo + Sidilarsen + Black Bomb A @ Le Trabendo, Paris – 16/11/2018

Alors que Within Temptation jouait au Zénith, je me dirigeais vers Le Trabendo, où j’avais rendez-vous avec The Butcher’s Rodeo, Sidilarsen et Black Bomb A pour une soirée sous l’égide du metal français.

The Butcher’s Rodeo

Quand je suis entrée dans la salle, The Butcher’s Rodeo avait déjà commencé à jouer. Instinctivement, je me tourne vers la scène, mais je n’y vois personne. Pourtant, j’entends bien la musique…

Je regarde donc la fosse, et je vois le public en cercle avec, en son centre, toute l’équipe du groupe de hobocore parisien : Vince au chant, Fab et Tonio à la guitare, Tristan à la batterie et Julien à la basse. Tout le monde pogotait autour, le chanteur se mêlait à la foule pour délirer avec eux… Franchement, c’est quand même putain de beau la scène underground : comme disait si bien Vince, « nous, on n’est pas là pour se montrer : on est là pour VIVRE le metal ». Et en effet, ça marche ! Le fait de jouer dans le pit a constitué la signature du groupe. Je me rappelle qu’on m’ait dit : « Prépare-toi à te prendre une claque monumentale avec The Butcher’s Rodeo ». Je comprends désormais de quoi on voulait me parler : le circle-pit autour des musiciens était mémorable, le public brandissant leurs drapeaux (voir vidéo n°3)…

Ils ont également profité de cette soirée pour rendre hommage aux victimes du Bataclan : tout le monde dans la salle avait le poing levé et ça, c’est beau…

Sidilarsen

Sidilarsen, c’est un groupe de heavy metal originaire de Toulouse, dont la particularité est de mêler metal et musique électronique. En effet, quand j’ai vu la régie plateau installer des écrans de part et d’autre de la scène, j’ai tout de suite compris le délire. J’avais entendu beaucoup de commentaires positifs sur ce groupe, mais je voulais voir de mes propres yeux et entendre de mes propres oreilles ce que ça allait donner…

Sidilarsen, c’est un cocktail explosif aux paroles engagées : c’est un groupe qui dénonce, qui frappe là où ça fait mal, qui transmet un message… On ressent clairement un mélange de punk, d’électro et de tribe dans certaines chansons, comme dans « Walls Of Shame » par exemple. Et ça claque ! L’ambiance en live était terrible : c’était le feu dans la fosse !

Mais Sidilarsen, c’est aussi un groupe qui unit : j’avoue avoir été marquée par certaines chansons et l’énergie qui s’en dégageait, comme avec « Des Milliards » par exemple. En effet, j’ai ressenti une connexion intense entre les artistes et le public durant cette chanson et ça franchement, c’est cool.

Black Bomb A

Bon, je pense qu’il est inutile que je vous présente ce groupe, tête d’affiche de la scène punk hardcore française, originaire de Viroflay dans les Yvelines, qui a joué sur la Main Stage du Hellfest 2018…

J’ai eu la chance de les voir en festival, mais j’avais vraiment envie de voir ce que ça donne en salle et franchement, c’est le feu : les circles-pit, les walls of death… Un public en délire pour accueillir la tête d’affiche.

C’était tellement le bordel dans la salle que le staff a été obligé à plusieurs reprises d’intervenir pour faire descendre les slameurs de la scène : en effet, il y en avait tellement !  A plusieurs reprises, j’avais peur qu’un des chanteurs ou des musiciens se prenne un pied dans la figure : c’était le chaos !

Le concert s’est terminé en apothéose avec tout le public sur scène pour chanter « Mary », titre qui a fait la célébrité du groupe : Poun s’est fait soulever par la foule, l’ambiance était monstrueuse comme le témoigne la vidéo ci-dessus.

Enfin bref, un feu d’artifices explosif pour clôturer cette soirée qui fut pleine de surprises, avec des groupes originaux qui ont tous, à leur manière, innovés et marqués la scène metal française, que ce soit à travers leur mise en scène ou tout simplement par le biais de leur musique. J’ai passé une super soirée et je vous invite vivement à aller les voir en live si vous en avez l’occasion, ou à mâter les vidéos pour vous en donner un avant-goût.