Atlas / Kadinja / Vola / Monuments – Backstage By the Mills – 30/10/2018
10 décembre 2018Mardi 30 octobre. Il fait un froid à en perdre les doigts, il pleut, bref, quoi de mieux que de se réfugier dans une salle de concert parisienne pour se réchauffer un peu ? Et bien, c’est de se réfugier dans une soirée 100 % prog. C’est donc au Backstage, dans le très chaud quartier de Pigalle que l’équipe de Warm TV s’arrête. En effet, ce soir, un beau quatuor nous attend : Atlas, Kadinja, Vola et Monuments pour nous servir !
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C’est donc aux finlandais d’Atlas d’ouvrir cette soirée parisienne devant une fosse qui paraît déjà bien remplie, aux 2/3 peut être. Un métalcore avec une touche nordique, un public assez calme en surface mais qui paraît convaincu. Un set précis, carré et bien travaillé d’une demie heure, un très bon choix pour ce début de soirée. A peine le temps de boire une bière, de retrouver les copains, que les 5 frenchies de Kadinja prennent possession de la scène.
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Et boum, des riffs hargneux en-veux-tu-en-voilà, de la technique, de l’harmonie, de la violence maîtrisée. Bref, Kadinja c’est du métal moderne progressif aux influences djent, efficace comme on aime. Ça plait, ça met de bonne humeur, et ça réchauffe. Après cette première vague très appréciée, il est temps de repartir dans le nord avec les danois de Vola.
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Et quelle douce claque que l’on se prend. C’est calme et en même temps puissant, une voix envoûtante, des riffs atmosphériques et pourtant pesants, bref c’est une parenthèse plus planante que Vola nous propose en nous emmenant dans leur univers. On voyage, on y découvre des mélodies aux tendances électro, jonglant avec une certaine finesse sur des riffs plus djent, c’est prog, c’est contrasté, c’est beau, et on adhère.
A peine 10 minutes de répit pour prendre l’air, se déshydrater, qu’à peine revenue, la fosse se remplit à vu d’oeil. Il faut dire que ce soir c’est sold-out, et il fait chaud au Backstage. C’est sans surprise que moins d’un mois après la sortie de leur troisième et dernier opus intitulé Phronesis, leur date parisienne allait ramener du monde.
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Et l’ambiance monte très vite, dès les premières notes ça pogote, ça slam, on a même le droit à un wall of death, et un nombre incalculable de slam. Le public est plus que réceptif, reprenant les lyrics avec Chris Barreto qu’on découvre être un super frontman et un excellent slameur. Monuments nous propose une setlist relativement variée, avec un équilibre entre leur dernier album, et les deux précédents, jusqu’à leur rappel, ce qui ravira les fans les plus anciens. Un bémol à noté sur le son de la salle qui noyait les mélodies très techniques, ainsi que le tapping qui s’avérait parfois difficilement compréhensible. En bref, Monuments confirme une nouvelle fois leurs qualités autant sur le plan technique que artistique, et qu’ils ne sont pas prêt de s’arrêter de si tôt dans leur évolution au sein de la scène prog / djent.
©Photos : Coralie Mathers
©Textes : Abigaël Meunier
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