Wolfnächte Tour 2018 (Kissin’ Dynamite + Amaranthe + Powerwolf) @ Bataclan, Paris – 25/10/2018

Wolfnächte Tour 2018 (Kissin’ Dynamite + Amaranthe + Powerwolf) @ Bataclan, Paris – 25/10/2018

22 novembre 2018 0 Par Céline Leclere

C’était la seconde fois que je retournais au Bataclan, salle devenue tristement célèbre depuis l’attentat du 13 novembre 2015. C’est toujours avec émotion qu’on entre dans cette salle, se remémorant le nom des victimes, que l’on fasse partie de l’audience ou des artistes. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion d’en discuter avec Elize Ryd, chanteuse d’Amaranthe (vous pouvez retrouver l’interview que j’ai faite avec elle sur le site).

 

A peine entrée dans la salle, Kissin’ Dynamite, groupe de glam metal allemand, jouait déjà (WTF ?!) : apparemment, le Bataclan est soumis à un couvre-feu ; mais dans ce cas, pourquoi ne pas ouvrir les portes un peu plus tôt ? Car j’ai vraiment eu l’impression d’assister à des balances plutôt qu’à un véritable concert, et je n’imagine même pas ce qu’ont pu ressentir les membres de Kissin’ Dynamite… Heureusement pour eux, la salle s’est remplie très vite (le concert était sold-out) et tout le monde a pu profiter de ce groupe dynamique : en effet, ce groupe très proche de Steel Panther dégage une énergie folle, qui donne envie de danser. Dotés d’un look très glam, nos chers Allemands étaient pétillants : ils bougeaient dans tous les sens, occupant tout l’espace scénique et interagissant avec le public. Pour la chanson « I Will Be King », le chanteur (Hannes Braun) s’est même déguisé en roi, faisant virevolter son sceptre (voir vidéo). J’apprécie particulièrement l’effort qu’il a fourni pour nous parler français : à plusieurs reprises, Kissin’ Dynamite a fait participer l’audience dans ses chansons. Le groupe savait très bien qu’on ne connaissait pas particulièrement les paroles (étant en première partie), mais ils ont su nous guider et je trouve ça super cool de leur part, car j’ai passé plus qu’un agréable moment en leur compagnie.

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Après une courte attente, le groupe que j’attendais le plus monte sur scène : Amaranthe ! Pour une première date de tournée, je n’en attendais pas moins d’eux : ils ont mis le paquet ! J’avoue que j’avais un peu peur du rendu en live : en effet, ce n’est pas évident de marier deux voix claires (une féminine et une masculine) et une voix saturée en live et pourtant, le rendu était magique ! Cependant, la voix d’Elize Ryd avait quelques fois tendance à s’effacer derrière la voix plus puissante de Nils Molin, mais seulement pendant les chorus, donc ça n’a pas été très dérangeant, surtout qu’il a une belle voix.
Le chant saturé de Henrik Englund Wilhelmsson souligne le tout, accentuant le côté « metal » d’Amaranthe. Ce qui constitue la richesse de ce groupe de power metal suédois, c’est que tu peux aussi bien chanter, danser, « headbanger » dessus ou tout simplement contempler le spectacle. De plus, Elize Ryd a su faire preuve d’une certaine proximité avec le public (ce qui ne m’étonne pas d’elle) : elle s’est livrée à nous, nous a fait part de ses émotions quant à ce concert (en effet, ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas joué en France) et nous a fait participer, notamment pendant la chanson « Amaranthine » (voir vidéo). J’ai eu des retours très positifs de personnes qui ne connaissaient pas le groupe ; mais j’ai également eu quelques retours négatifs sur le son qui semblait assez brouillon, notamment au niveau de la guitare : dommage…

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Après un long moment d’attente, le groupe de power métal allemand que tout le monde attendait, Powerwolf ! J’étais plus qu’excitée de les voir, car je ne les avais jamais vu en live, d’autant plus qu’une jeune demoiselle m’a dit qu’elle les avait déjà vu 5 fois et que le spectacle était toujours aussi génial ! A peine le rideau tombé, Powerwolf nous a montré qui était le patron : en effet, la mise-en-scène était tellement bien réalisée qu’on se serait cru à une autre époque. L’immersion était totale : la fumée, les costumes (même leurs assistants scéniques étaient déguisés en moines !), le maquillage, l’encens, le calice, la « neige » … J’ai eu beaucoup de retours positifs là-dessus.
Attila Dorn (le chanteur) nous a parlé en français durant tout le spectacle et a fait participer le public très souvent (faut dire que leurs chansons sont conçues pour cela et je pense que ça explique en partie leur succès), ce qui a renforcé l’ambiance qu’ils avaient déjà réussi à installer : dès la première chanson, le public s’est mis à les acclamer. L’audience était tellement en feu qu’Attila avait du mal à en placer une : « Silence, please ! », demandait-il. Faut dire qu’ils jouaient en terrain conquis et ils l’ont bien compris ! En ce qui concerne la setlist, cette dernière était assez variée, comprenant autant d’anciennes compositions que de nouvelles, au plus grand bonheur des fans.

 

Enfin bref, c’était le feu, et je me dois de préciser que cela n’aurait pas été aussi parfait sans le travail acharné qu’ont fourni tout le staff du Bataclan ainsi que la régie lumière et son : merci les gars ! En ce qui me concerne, j’espère tous vous voir à la prochaine « messe de heavy metal » : comme dirait Powerwolf, « Metal is Religion » !