KAMELOT + LEAVES’ EYES + VISIONS OF ATLANTIS [REPORT + PHOTOS]
23 septembre 2018Il faut que je sois franc avec vous, je n’avais pas revu Kamelot en live depuis que le groupe avait changé de line up, et c’était avec une note plus que positive, que j’avais laissé un peu de côté leur actualité, depuis l’album « Poetry for the Poisoned ». Du coup, quand Tony me propose de renouer les liens avec eux, c’est sans hésiter que j’accepte et que je rattrape mon retard en m’enchaînant la discographie entière.
C’est à l’Elysée Montmartre à Paris que ça se passe, exactement là où j’avais assisté à leurs concert pour la dernière fois. Nouveau line-up, nouvel Élysée restauré, c’est définitivement des retrouvailles sous le signe du renouveau qui s’annonce ce soir.
C’est le groupe Visions of Atlantis qui ouvre le bal autour d’une formation autour d’un duo vocal très intéressant et complémentaire. Le groupe nous délivre une prestation musicale nickel, ils méritent une scénographie plus poussée pour nous entraîner encore plus loin avec eux.
La position de groupe d’ouverture et les inconvénients techniques que cela comprends ne laissent pas le groupe se déstabiliser pour autant, quelques interventions humoristiques entre chaque titres leurs permets de briser la glace avec le public réceptif avant de nous captiver avec l’intime « The Last Home ».
Leaves’ Eyes prends possession de la scène dès les premières notes, que dis-je, c’est un mur de son qui nous arrive en pleine figure, et qui nous fait tous headbanger inconsciemment. Un autre duo de voix compose ce groupe, et quel duo ! Une justesse dans le chant clair contrasté avec un growl massif, ça fait plaisir !
La setlist est efficace, épique, techniquement impeccable. Le groupe fais ses retrouvailles avec l’audience parisienne et le fait savoir, le public chaleureux scande à tue tête les paroles : ils sont clairement en terrain conquis. Après différentes thématique abordées, notamment sur Beowulf, c’est avec un grand étonnement que je vois le chanteur débarquer sur scène en armure, épée à la main, pourfendant les airs avec conviction. Une partie de moi reste bouche bée, ne comprenant rien à ce qui est en train de se passer, tandis que l’autre est en train de se conditionner à chasser du dragon sur mon fidèle destrier aux côtés de mon valeureux compère sur scène.
C’est enfin au tour de Kamelot d’investir les lieux, et ils ont pas le temps de niaiser !!!
Ça commence fort avec Phantom Divine avec une intervention de chant féminin si impressionnante en terme de chant saturé, c’est dingue. Le mot show prends vraiment une dimension théâtrale avec un Show Light hypnotisant, un son aux petits oignons (oui, je dis oignons et pas ognons). Ils savent mener la danse, ils interagissent avec le public avec sincérité et les titres s’enchaînent avec brio, et puis…
OH MON DIEU, C’EST « WHEN THE LIGHTS ARE DOWN » !!!
Le refrain résonne comme un hymne, je perds mon objectivité officiellement le temps de ce titre : ça déchire.
Ils nous transportent continuellement dans une épopée pendant près de 1h30 à travers de nombreux chapitres aux ambiances à la fois différentes mais cohérentes entres elles grâce à la virtuosité de cette formation plus qu’efficace : Kamelot est dans la place et n’est pas prêt de se faire détrôner !
Report par Tom GADONNA / WARM TV
Photos par Coralie MATHERS / WARM TV
Remerciements à HIM Media pour les accréditations Presse et Photos
© WARM TV – SEPTEMBRE 2018
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.