[LIVE REPORT] TOTO @ LA SEINE MUSICALE – 30/03/2018
5 avril 2018Pour fêter les 40 ans de la sortie du premier album éponyme, ainsi qu’un nouvel opus compilation en février dernier intitulé « 40 Trips Around the Sun », Toto est de retour dans la capitale pour un show très attendu par beaucoup de parisiens. En arrivant à la Seine Musicale, on peut tout de suite constater que le public est multigénérationnel, preuve que le groupe a su se pérenniser au fil des décennies.
L’ouverture des portes est prévue à 18h30, soit deux heures avant le début du concert, c’est donc logiquement qu’à 20H, la salle est déjà pratiquement pleine, et Toto se fait déjà acclamer. Et c’est à 20h30 pile que le concert débute devant une horde de regards pétillants, et de beaux sourire, en bref, un retour dans les années 80 pour la plupart du public.
Pour cette tournée, nous retrouvons toujours le grand Joseph Williams avec sa tenue excentrique typique 80’s au chant, David Paich au piano, Steve Porcaro au clavier, Steve Lukather à la guitare, Sharron Fonrest à la batterie, Leny Castro aux percussions, et les deux nouveaux depuis 2017, le multi instrumentiste Warren Ham au saxophone/harmonica/flûte traversière, et Shem Von Schroek à la basse.
Le concert commence donc en toute logique avec un des morceaux exclusif du dernier album, « Alone », et s’en suit avec un des plus vieux morceaux « Hold the Line ». 40 ans de carrière résumé en 2 chansons, ça annonce le thème de la soirée : un voyage dans le temps. Le retour de ces mythiques riffs de guitare, et de cette puissance vocale, fais bouger les tête, et le sourire aux lèvre, le refrain est repris en choeur par le public.
On découvre également l’excellent morceau « Spanish sea » du dernier opus, un morceau très groovy, qui nous envoie une vague de positive attitude, et qui est vraiment très bien accueilli par le public.
Viens le premier moment émotion de la soirée avec « I Will Remember », précédé d’un petit discours très émouvant de Williams sur ce que ce morceau représente pour eux. Cette balade est accompagné d’un light show épuré, sobre, mais parfaitement géré, donnant cette impression que le temps s’arrête. « English Eyes », va nous faire sortir de ce petit nuage sur lequel on s’était confortablement installé, avec ses riffs de guitare bien saturé comme on aime, typique des années 80. Williams se retire de scène, et les premières notes de « Jack to the Bone » sont lancés. Un morceau purement instrumental, qui confirmera un niveau technique excellent et une symbiose incommensurable entre les musiciens, probablement le morceau le plus impressionnant de la soirée, nous laissant tous bouche bée devant cette fluidité de jeu, en particulier de l’impressionnant David Paich au piano, moult fois applaudis par le public, le laissant très ému.
Très attendu, Rosanna vient faire vibrer les cordes vocales du public de la Seine Musicale, encore une fois, un classique intemporel et inoubliable, un vrai retour dans les années 80 grâce à un jeu de scène des musiciens vraiment typique de cette décennie. L’occasion pour Williams de revenir sur leurs 40 ans de carrière, et de saluer le talent de tous les musiciens qui l’accompagne.
Pour calmer les foules, le groupe nous offre une aparté acoustique avec en autre, Miss Sun pour lequel Steve Porcaro s’installe à côté de Paich sur un deuxième piano, Georgy, et la superbe reprise de Human Nature de Mickael Jackson.
La deuxième partie du set commence avec le dynamique Girl goodbye pour relancer le show Après un classique comme « Angela », et « Lion » avec une voix particulièrement groovy du chanteur, c’est avec une reprise de « while my guitare gently weeps » des Beatles que Toto nous étonne encore une fois, avec un solo incroyable de la part du grand Steeve Lukather.
Et puis enfin, le moment que tout le monde attendait, Africa est lancé, le morceau probablement le plus connu du groupe enflamme la Seine Musicale, un grand saut dans le passé à en avoir des frissons avec un solo de percussion prodigieux par Leny Castro.
Un rappel par un public surexcité qui ne se fait pas attendre, avec le sublime The Road Goes on, accompagné des briquets et flash qui viennent faire scintiller la salle. Un grand moment, avant de revenir à contre coeur en 2018 après tout de même 2h30 de set, et de laisser repartir les 8 grands musiciens vers de nouvelles dates de cette excellente tournée.
TOTO
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